Assez de leçons sur les frais générés par les déplacements du Président en exercice candidat à sa propre succession ! Aucun texte n'existe ! Alors, ce soir où le Président élu par la majorité des français, est candidat après cette durée ridicule de d'exercice de son mandat (5 ans une absurdité), devenons nous demander au Président de démissionner, de donner la Présidence de la France pour quelques jours au Président du Sénat ? Voilà un beau sujet de droit constitutionnel toujours discutable. On entend des cris, ceux qui se servent allègrement ailleurs !
Mais quand j'entends nos amis socialistes jouer les "vierges effarouchées" pour les gaspillages issus de cette période, pouvons-nous comparer cela avec les coûts d'hebergement et plus, de la maîtresse et de la fille d'un certain président logée, nourrie, blanchie avec maman aux frais de la République ....
Les leçons peut etre mais pas par vous Mesdames et Messieurs du Parti socialiste !
dimanche 19 février 2012
18 FEVRIER 2012 150° ANNIVERSAIRE DE LA MORT DE PIERRE FIDELE BRETONNEAU SAINT-CYR-SUR-LOIRE
MODESTE
HOMMAGE
Jean-Yves COUTEAU
Conseiller
Général, 1° adjoint de Saint-Cyr-sur-Loire en charge de la culture et de la mémoire
Monsieur l’Académicien,
En ouvrant la
porte de votre dernière demeure, nous n’allons pas troubler votre repos
éternel.
Avec dignité,
Avec respect,
Avec admiration,
Votre souvenir
va relire le testament que fut votre vie.
La porte est
entre-ouverte.
Elle veut
ainsi laisser passer la lumière dans cette chapelle celle de l’instinctif dans
votre vie.
Nous serons
de modestes apprentis,
Nous serons
de modestes acteurs témoins,
Nous serons
des admirateurs non débordés, parce que votre nom claque comme un drapeau,
celui de la Touraine, de la science, de la médecine, de la botanique. La
province n’est pas qu’un trou de villégiature. C’est encore aujourd’hui le cas.
En témoignage
de notre
haute estime,
de notre
reconnaissance pour les services que vous avez rendus à la médecine,
nous avons enjambé
le passé pour célébrer votre vie 150 ans exactement après que votre dernier
souffle qui a rejoint votre conviction ultime.
Tous les
corps constitués d’un monde parait-il en progrès, est rassemblé dans la mémoire
qui veut s’épeler pour vous reconnaitre :
-
Elus, cher collègue maire de
Chenonceau nommé,
- patron de la nouvelle Ecole de
santé devenue Doyen de la faculté de médecine,
-
Président de l’université,
-
Directeur général de votre hôpital
à son grand complet,
-
Responsable des médecins publics
ou liberaux
population de st Cyr,
-
votre successeur dans ce château
de Palluau,
population de la vraie province de Touraine qui englobait
le canton de Montrichard cher à mon cœur,
ils veulent
faire miens les propos prononcés par un de vos condisciples, il y a 50 ans, aussi
jour pour jour, le Professeur Robert Debré,
« cet
homme hors du commun eut une existence, un caractère, des idées qui donnent à
sa personnalité un extraordinaire relief. Il a observé les hommes, la société,
la Nature avec un regard pénétrant. »
C’était de
vous dont déjà dans cette souvenance.
Dans cette
crypte, la lumière se faufile dans les grilles venant de l’Ouest, pour donner à
votre tombeau, la lecture possible de votre nom.
Vous n’avez
jamais perdu votre temps, votre santé en parcourant nos campagnes de Touraine.
Exemple vous
l’êtes, jamais épuisé, entrepreneur, viticulteur, horticulteur, apiculteur,
acupuncteur, souffleur de verre, votre ami Béranger dira de vous « c’est
un savant d’une modestie parfaite et d’un désintéressement peu commun dans la
Capitale, vous êtes un homme d’esprit et
de bonté »
Trousseau
votre autre grand ami moins vif que votre tempérament exigeant, vous mettra en
garde contre vous-même.
Mais votre
devise « entre le fait et l’opinion », nourrira un autre ami Alexis
de Tocqueville dans notre bonne ville de St Cyr.
Plus d’un demi-siècle
avant Pasteur, vos constats donneront la main en considérant que la mauvaise
graine ne perd pas la propriété de germer.
Père de la médecine
contemporaine, tout était possible pour mieux savoir. Les historiens
travailleront.
Ce jour la
République parce que l’hommage à votre œuvre est commémoration nationale,
Ce jour notre
ville de st Cyr croise le drapeau français avec la porte à moitié ouverte de
votre chapelle,
Ce jour notre
université, sa faculté de médecine,
Ce jour notre
Centre Hospitalier Régional et Universitaire de Tours, tous les médecins
Tous là, devant
vous veulent vous honorer Pierre Fidèle Bretonneau par ces quelques fleurs qu’ils
vont porter.
Votre exemple
est un honneur.
Votre travail
inlassable est une valeur.
Votre
conception de la médecine comme celle de la botanique donne la marque du
maître.
Salut à vous
Monsieur l’Académicien, Docteur Pierre
Fidèle Bretonneau.
dimanche 12 février 2012
CANDE, LE CHÂTEAU A L HISTOIRE MAUDITE
Doit-on gérer l'Histoire ? Doit-on omettre pour ne pas avoir à dénoncer l'horreur ? Bien sur la réponse est non. Mais l'Histoire est l'Histoire. Les guerres Napoléoniennes, les révolutions funestes et tragiques doivent-elles oublier que pendant ces temps des artisans ne collaboraient pas, ils travaillaient la plupart du temps sans imaginer ce que l'Histoire affirmera. Dans tous les cas, la Touraine possède un château est de très beaux travaux pour faire de cette demeure le lieu d'un mariage, celui d'Edouard VIII et de Wallis Simson dont l'analyse mérite plus qu'une brochure.
Ce patrimoine nous appartient, alors montrons le, ne le confisquons pas mais expliquons sans concessions.
MENIE GREGOIRE A LA TÊTE D'UNE THÈSE DE L'UNIVERSITÉ FRANÇOIS RABELAIS
LES 100 000 LETTRES
reçues par MÉNIE GRÉGOIRE pour son émission sur RTL, « Allo Ménie »,
objet d’une thèse, enfin !
J'ai rencontré Ménie Grégoire, il y a quelques années. J'avais été séduit comme beaucoup de Français par sa voix si radiophonique. Séduit oui, puis ensuite sa grande délicatesse et courtoisie issue de ces familles où l'éducation est une prime, un sucre d'orge dans la vie. Elle m'avait raconté tous ces periples. J'ai toujours été enthousiaste d'écouter les gens plus vieux que moi quand ils ont le mérite d'avoir réussi, ou voulu le faire quelque chose de leur vie. Je me réjouis que LOIC VAILLANT, Président de l’université François Rabelais ait accepté de signer comme CLAUDE GREFF, Secrétaire d’Etat à la Famille, et MARISOL TOURAINE, Présidente du Conseil Général, une convention pour cofinancer une thèse d’étude du fond MÉNIE GRÉGOIRE qui avait été déposée aux Archives Départementales gérées à cette date par JEAN DELANEAU Président honoraire du Conseil Général.
Deux enseignants seront chargés de guider les recherche: ROGER FONTAINE et MARC DE FERRIÈRE LE VAYER.
J'avais promis à Ménie Gregoire de l'aider dans cette ambition qu'elle dit"dernière", je ne crois pas. Elle souhaite tenter au mieux de guider ce futur docteur dans ces travaux. Ménie Grégoire a participé à cette éclosion d'une société "d'en bas" que l'on écoutait jamais. Bravo à elle. Une mission accomplie.
Débat Présidentiel : on a perdu le Livre ?
Le savoir dans le sac à main : la tablette numérique !
En dehors du miracle numérique, aucun salut dans les projets politiques qui commencent à se développer. Le miracle existe. En transportant une tablette, on transporte la bibliothèque du monde, l’encyclopédie moins lourde, la culture « au raz du neurone » !!!
Les réflexions présidentielles donnent à la culture, la situation d’une « excuse » qui se limite à l’affirmation de sa nécessité, de son développement.
Le livre, lui, connaît une absence insolente. La principale préoccupation, droite et gauche, est le soutien à l’audiovisuel, avec une notion de rentabilité sous-jacente plus ou moins forte.
Le livre ne rapporte plus de voix. La télé-réalité, l’info en continu, le vidéo-clip sont des axes majeurs du demain français ! Ringard par l’excès dans le propos oui nous le sommes peut être, mais le livre demeure une arme indispensable pour se construire. Pour lire, il faut savoir, pour écrire il faut savoir lire. Quelle responsabilité doivent assumer nos instituteurs devenus, de gentils agents du développement personnel de l’enfant sans le fatiguer, encore moins le noter, générant en lui ainsi des incertitudes, l’impossibilité de savoir ce qu’est : faire mieux…. Il est vrai ainsi que le travail d’enseignement s’éloigne de la pénibilité ! Nous sommes tous coupables d’avoir laissé se répandre ces fausses « bonnes idées ».
Le livre fut pourtant le vecteur de transmission de grandes options, des vrais débats. Écrire des arguments est plus contraignant que de les dire. On peut relire un écrit et s’apercevoir vite que la construction est hasardeuse. L’écrit est sans pitié.
Cependant, certains croient encore que l’image peut mentir à celui qui la regarde. Quelle erreur ! Elle fait appel à l’instinctif des individus qui sont durs dans leur jugement avec le mensonge de l’image fabriquée en comparaison avec la page mal écrite.
Dans ce débat des présidentielles, la culture est devenue le synonyme de luxe superfétatoire, de dépenses somptuaires, d’inutilités incompatibles avec la rigueur nécessaire.
Les économies sont-elles à faire là ?
N’y a-t-il pas des hontes financières, d’inégalités cachées, des machines dispendieuses bien huilées qui bénéficient toujours aux mêmes ?
L’action culturelle dans sa définition ne doit pas elle aussi, laisser tomber le nombrilisme des frigides « bobos » de gauche et de droite. Les « faiseurs » d’intelligence, les « définisseurs » du bien penser, de l’être qui doit absorber des préceptes inventés par « ces grands », autoproclamés chaque matin par le miracle répété de leur miroir !
On en connaît chez nous.
Il y a rupture dans notre pays entre les rassurés « de leur intelligence » et les angoissés du « ne pas savoir », « ne pas savoir dire » et donc de se résigner en se contentant d’un médiocre institutionnalisé.
Le livre a cette vertu d’offrir la rassurance. Le soutenir est un investissement, autant que la presse, autant que l’audiovisuel. Il ne doit pas être l’oublié des politiciens de profession.
Oui, le livre peut être conservé, protégé, diffusé, mais encore faut-il qu’il existe. C’est la production littéraire qu’il faut prioriser. La diffusion n’est qu’un outil.
Le livre, la culture ont une place constitutionnelle. Ils ne sont ni à gauche, ni à droite. Ils sont le ciment, l’essence même de ce que nous sommes.
On peut avoir, un porte-monnaie bien plein, on peut voler, jamais dans le domaine culturel.
Mais, mais, dans ce débat la réponse va être soit escamotée soit vite donnée : « à droite : la culture est de gauche, on ne peut rien faire ; à gauche : la droite n’aime que les châteaux, le bon doit être confidentiel et choquant pour exister !!! »
Avec toutes ces idées, la démocratie doit passer.
Est-elle éclairée ?
Je crains que l’électricité fasse défaut !
La France va devoir attendre ?
jeudi 9 février 2012
DIEU A RAPPELE UN DE SES GRANDS SERVITEURS
Le Père Jean-Paul Sazerat,
ancien curé de Saint-Cyr-sur-Loire
est décédé hier.
Il va manquer un sourire à notre commune, un sourire gêné, toujours empreint d'une immense discrétion. L'Abbé Sazerat faisait partie de ceux que l'on appelle "des saints hommes". Il avait la main tendue dans les yeux.
Il avait la ferveur dans l'affirmation de son message et de sa volonté d'apporter soutien et réconfort.
Il a accompagné dans le bonheur ou jusqu'à leur dernière demeure nombre d'anonymes ou de célèbres.
Infatigable, homme d'une immense culture, passionné d'histoire, observateur astucieux, il portait en lui l'élégance et la distinction de ceux qui ne phrasent pas pour le plaisir de s'écouter mais parce qu'ils veulent faire adhérer, emporter par l'argument les esprits ouverts, simples et grands.
Il était l'inspiration caractérisée.
Merci à lui. Il a honoré notre commune et notre affection.
Que sa mémoire soit un exemple qui transcende le quotidien.
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