Majeurs ou mineurs, ils sont la
jeunesse au top des facultés intellectuelles et physiques. Mais n’oublions pas
que l’égalité n’existe pas. Selon chaque catégorie sociale, la jeunesse est
différente. Cette jeunesse est le maillon qui nous lie dans le temps, qui nous
relie avec le passé et qui prépare l’avenir. L’âge de 30 ans fait office de seuil de maturité
Il n'existe pas de définition
officielle de l'âge de la jeunesse. La plupart des travaux considèrent comme
"jeunes" les 15-24 ans : c'est la définition des Nations Unies, et
aussi l'intervalle le plus utilisé par l'Insee. On emploie aussi l’expression
de « jeunes adultes » qui désigne en général les plus de 18 ans qui vivent
seuls. Cette catégorie est étendue, dans certaines études, à 29 ans.
D'une manière plus large, on
considère dans certains cas l'ensemble des moins de 25 ans : les jeunes
regroupent les enfants (approximativement les 0-11 ans), les adolescents (11-17
ans) et les jeunes adultes (18-24 ans).
Connaissons-nous la
jeunesse ? Elle se cale derrière le rejet, l’imaginaire, le cocon recréé
avec les amis. Est-elle si bien dans ses baskets sans lacets, ou dans ses
tenues différentes toujours
dupliquées ?
Après la génération sacrifiée
après la Première Guerre mondiale, la crise risque de créer une génération
perdue. La crise latente de l’intégration dans le monde adulte s’orchestre
autour de l’école et de l’emploi.
Alors doit-on couver les jeunes
où les abandonner à leurs espoirs simples ?
La jeunesse est ouverte sur le
monde grâce aux technologies dérivées d’internet, mieux formée et mieux éduquée
qu’aucune génération avant elle, elle a de la difficulté à s’insérer dans un
univers économique mouvant, instable, hostile.
Cela renvoie à un trait très fort
de la culture adolescente actuelle : la valorisation d’être ensemble et du
partage collectif des émotions. Il y a ici un paradoxe. On assiste à un repli
identitaire de la jeunesse, avec une culture un peu à part du reste de la
société et la volonté de rester entre pairs.
Sans le cadre d'une formation
valorisante, notre jeunesse est malmenée et trop souvent sans espoir. Quand la
société ne permet plus à sa jeunesse d’y occuper la place qui lui revient,
cette société se trouve en danger, car sa construction et sa régénération ne
sont plus assurées.
On peut difficilement imaginer
que la redéfinition de la famille ne soit pas sans conséquence sur la jeunesse
de demain. Les parents oublient bien vite, pour leur confort, l’enfant qui
risque de devenir objet de partage. C’est mieux sûrement que la famille
invivable. Cette famille est une somme d’individualités qui doivent savoir se
conjuguer. La jeunesse aujourd’hui découvre le nouveau panorama conçu par et
pour les plus vieux !
La dépendance financière et
sociale des jeunes vis-à-vis des parents ou de la collectivité reste grande. Au
lieu de valoriser et responsabiliser la jeunesse, cette dernière reste
apparentée, dans l’imaginaire collectif, à une source d’insécurité, à la drogue
et la marginalité. Et pourtant, elle créé, bouscule, entreprend, mais demeure
soumise à la chance de pouvoir le faire et pas que de l’imaginer.
L’O.I.T (Organisation
Internationale du Travail) dénonce la multiplication du nombre des travailleurs
pauvres dans les pays en développement. Dans son étude, l'OIT stigmatise
"l'infortune de la génération qui arrive sur le marché du travail en cette
période de grande récession". Outre le chômage et la précarité, les jeunes
peuvent aussi être contraints à accepter des rémunérations moins élevées.
Tout se conjugue pour compliquer
le passage vers le monde à venir, pour le jeune, dans celui des adultes. Ils ne
sont pas bien sûr eux aussi pour savoir où ils vont !