On et bien dans le domaine du
boutiquier : comment faire pour garder la majorité, pour cela tout est bon !
Après le découpage des cantons, remise en place de la clause générale de
compétences, après la création des conseillers départementaux, on annonce que
tout à changer en quelques mois ! Ce qui était bon à quelques semaines
prés, ne l’est plus.2020 devient un rendez-vous funeste pour les départements à
la gloire de régions nouvelles découpées d’abord et justifiées, on l’espère, ensuite.
Ce n’est plus de l’amateurisme, c’est
du n’importe quoi !
Mais on sent bien la puissance
médiatique soucieuse de se racheter, qui ergote en analyse. À force d’affirmer
des mensonges avec force, on en fait des vérités. Mais où allons-nous ?
D’une bonne réforme, on saccage à
coup de communication. On méprise les élus locaux même pas dignes d’une
consultation. On parle d’un débat parlementaire. Les députés sont-ils au
courant, auront-ils lu au moins le sujet. L’hémicycle deviendra un cirque. On
parie ?
De Bygmalion à Cahuzac en passant
par le Front National, le débat s’arrêtera là. Et le fond ?
Veut-on un fédéralisme régional ?
Quel est le rôle de l’État ? Doit-on conserver autant de préfets, sous-préfets ?
Que deviennent les inutiles syndicats multiples (77 en Indre-et-Loire) ?
Les communautés de communes, ont-elles les moyens ou non (sauf à construire des
bureaux multiples) ne doit-on pas imposer les transferts de fonctionnaires et
pas la « surjuxtaposition » des personnels ? Pourquoi s’attaquer
à ceux qui décident alors que ceux qui exécutent coûtent le plus cher ? La
tarte à la crème de la mutualisation des exécutions va-t-elle continuer en permettant de
donner à certains des compétences énormes, et en autorisant des adjoints
multiples !
La région nouvelle va tout faire
dont acte. Mais qu’elle est la justification, la cohérence de la nouvelle
Centre-Limousin-Poitou-Charentes, sauf à offrir à Madame Royale un avenir
éventuel ? 500 km de long !
Certains considèrent que cela va
dans le bon sens ! oui en marche arrière.
Quand on sait combien il est
difficile de désenclaver le monde rural par rapport à l’urbain sur le
territoire départemental, on imagine le possible entre l’Eure-et-Loir et le
Limousin !
Pourquoi tant de précipitions, on
parle d’économies, lesquelles, une blague !
En grâce, trouvons le chemin d’une
vraie décentralisation qui redéfinit l’impôt, basé sur des cohérences
nationales et européennes, qui prévoit le soutien social et l’action en faveur
des personnes âgées, qu’il faut arrêter de « parquer » en campagne
alors qu’elles souhaitent vivre dans le mouvement. Voilà bien un sujet esquivé,
pour savoir si les huîtres ou les Charentaises vont se conjuguer avec le
grenier à blé de la France !
Il y a encore du travail sérieux
à mener, mais dans la proximité et pas dans les ors de la République !
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