RISQUER SA VIE POUR D'AUTRES
Ephrem Salamé,
le chef d’un succès collectif à soutenir
le chef d’un succès collectif à soutenir
Il n’y a de plus beaux combats que celui de sauver la vie d’un autre.
Le
vendredi soir 30 janvier est survenu un problème technique grave au cours du
vol d'avion transportant l'équipe de prélèvement hépatique pour un prélèvement
à Clermont-Ferrand, destiné au CHT de l’Hôpital Trousseau.
Avec le Professeur Ephrem Salame, patron de l’équipe, il
y a une bouleversante émotion pour soutenir ceux dont la vie ne tenait qu’a un
fil. Dans la manière de faire, l’esprit d’équipe prévaut. Les greffes de foie
ne seront pas stopées parce que l’angoisse s’attacherait à chaque appel proposant un greffon pour
un futur greffé et obligeant l’équipe de prélèvement à se déplacer. On comprend à moins.
Je veux
dire bravo à cette cohérente unité. Les malades futurs ne la sachant pas,
peuvent et doivent dire merci, à ceux qui n’ont pas « jeté l’éponge »
pour les autres.
C’est un "clan", une bande pleine d’envie de voir le
projet de la greffe hépatique se développer pour la renaissance des patients
concernés.
Sans eux, je pense à tous quel que soit leur poste, il n’y aurait
pas de guérison possible des cancers du foie notamment. Une équipe qui doit en
plus se battre pour gérer ces urgences un peu à part qui viennent bousculer
sans cesse les organisations administratives ou médicales.
Oui, il y a peu de
temps pour greffer 48 heures
sans se louper. C’est une caractéristique de ce service à côté d’autres. La solution :
un bloc opératoire dédié. Mais les lourdeurs fonctionnelles s’imposent face à
une priorité qui a fait que, depuis 4 ans, 100 greffes par an ont pu se faire,
alors qu’avant il n’y avait rien. Cet horrible moment mérite que l’on dise les
choses. Il serait temps que les promesses soient tenues juste pour les malades
qui ne peuvent été considérés comme des accessoires, des statistiques encore
vivantes.
Pour
être médecin, Il y a les études, longues, fastidieuses mais il y a aussi la
motivation, celle au plus profond de chaque médecin sérieux. Elle mélange peut être
reconnaissance mais pour discuter avec certain, l’envie de contredire, de
bafouer, d’anéantir la maladie. Voir la joie du patient guéri, tout faire pour
y parvenir, c’est une grandeur d’âme
qu’il ne faut jamais oublier.
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