jeudi 13 août 2009

9,2 parlementaires par département ! N'est-ce pas un peu trop !

Toute forme de démocratie, est une avancée sociale. La représentation populaire au plus bas niveau, au plan local doit-elle être quantifiée, rationalisée ? On peut aller vite en besogne et "dire le vrai". Mais attention, les chefs d'équipe doivent l'écouter aussi...

La réforme des collectivités est un vaste sujet sur lequel nous reviendrons. Dans une première approche rapide, nous pourrions connaitre la surprise quand on est un élu de base, de proximité cantonale, régionale !On connait un goût amer quand on veut apprécier les propos tenus par des parlementaires que nous avons soutenu et qui prétendent avec la rapidité d’analyse qu’on leur connaît, « qu’il y a trop de structures locales, trop d’élus qui coûtent trop chers ».
De manière liminaire et avant même d’étudier les termes d’une loi nécessaire, il serait bon que nos législateurs veillent à leurs propos qui frisent la discourtoisie. Les élus locaux travaillent avec sincérité et souvent sont de « vraies assistantes sociales ». Ils méritent mieux que des propos de table.

Il est vrai que de trop nombreuses structures, syndicats ont une utilité moyenne. Les collectivités locales devraient assumer ces responsabilités.

En matière de coût, un élu national plafonne avec le cumul des mandats à prés de 8200 euros mensuels. Il est vrai qu’on ne peut imaginer d’uniformiser le statut des élus locaux sur les élus nationaux…. !

D’autre part, on nous a rebattu les oreilles sur la décentralisation, la nécessité de rapprocher le peuple de leurs représentants. En créant des structures nouvelles de 500 000 habitants n’allons nous pas à l’inverse de la logique de décentralisation ? On revient à la de concentration des pouvoirs. On rejette ce qui fait de la France un terroir d’Histoire.

Ne pourrions nous pas engager une reforme avec un débat national sur ce sujet ? Pourquoi tant de précipitations voire d’agitations ? Cherchons la réponse.