mardi 31 mars 2009

Madame Roiron, OUI L'OPPOSITION DOIT BENEFICIER DES MÊMES SUPPORTS D 'EXPRESSION QUE LA MAJORITE

Dans une lettre "toutes boites" dans tout le département, la Présidente du Conseil Général villipende l'ancienne majorité d'il y a un an. On est à deux pas d’une propagande qui déshonore son signataire. En dehors de ces visites cantonales sous forme de réunion publique financée par les contribuables, pour les assurer de la nécessité d’augmenter leurs impôts de 12 % dans un premier temps !!!!!, la politique politicienne s’affiche comme stratégie unique menée par la nouvelle majorité départementale.
Dans cette lettre adressée aux tourangeaux qui mériterait droit de réponse de l’opposition, point d'élément de projets, mais la preuve qu'il conviendrait que nos inspecteurs d’académie de Paris fassent un minimum de formation juridique dans nos excellentes universités de province ! Comment accuser le juge administratif d’avoir appliqué la loi, en condamnant les coupables de ne pas avoir respecté des délais d'information minimum prévue la loi ?
Comment dire que l’opposition départementale oblige « à une absence d’échange démocratique » alors qu’on nous refuse un débat d’orientations budgétaires dans des délais légaux ?
Comment peut-on affirmer que nous sommes coupables de désinformation quand l’exécutif départemental utilise à des fins de pure politique l’argent des impôts pour acheter des doubles pages couleur dans notre journal local !
Pourquoi ne pas vouloir expliquer ce que vont faire les 80 fonctionnaires supplémentaires à financer dans la crise que nous connaissons ?
Dans le cadre de cette expression démocratique, pourquoi l’opposition départementale ne bénéficie pas d’un espace d’expression dans le site internet de l’assemblée départementale ? Voilà un outil qui devrait connaître la pluralité et respecter l’échange démocratique ? Il existe déjà dans de nombreuses collectivités de Touraine...
Tours ne s’est pas fait en un jour….si seulement demain pouvait être plus constructif qu’aujourd’hui…
Il faut y croire.

dimanche 29 mars 2009

NEO REUSSITE, NEO CAPITALISME: je vais vous dire combien vous devez gagner !

Un nouveau débat est ouvert sur le salaire des chefs d’entreprises aidées par l’Etat. Sans vouloir se demander comment ce dernier fait pour ne s’être jamais aperçu de ce « scandale », le dossier ne sera pas facile à gérer.
En effet, comment attirer les meilleurs en leur promettant comme perspectives les œuvres de Messieurs Besancenot, Fabius , de Mesdames Aubry, Royal...! Il est vrai que ces socialistes d’exception gagnent des salaires largement au dessus du smic ! N’oublions pas les parlementaires qui parlent d’économies à réaliser sur le dos des autres...

Le problème est de savoir si l’Etat doit fixer la rémunération de celles et ceux qui sont parmi les meilleurs. Il est surprenant de constater qu’en disant cela, on oublie aussi l’ensemble des sportifs professionnels qui gagnent eux aussi comme les grands acteurs de spectacles, des médias, des revenus en dehors du commun et qui bénéficient eux aussi des aides de l’Etat ou des collectivités publiques !
N’est ce pas parfaitement scandaleux de dépenser autant dans une situation de crise ?

La définition de la réussite est, autrement dit, en train de changer, on peut parler de « néoreussite » en parallèle d’un « néocapitalisme » qui devient de plus en plus un Etat qui se mêle de tout, gère, interdit tout…Où allons nous ? Sommes-nous en train de revenir en arrière ? Les belles sociétés collectivistes vont elles emplir les songes ?

Oui, il est pourtant juste de considérer qu’il n’appartient à personne de dire « vous gagner suffisamment ». Par contre que ceux qui le pensent et décident à la place de chacun se posent la question à eux même. Vivraient-ils avec si peu ?

Ce débat est une vraie question. Ne laissons pas partir les meilleurs ! Sachons aider ceux qui peuvent le devenir.

mercredi 25 mars 2009

SAVOIR SE PROTEGER AUSSI DES MOTS !!!!

A.Juppé, pourtant homme de culture, Xavier Bertrand, le porte parole du ministère des affaires étrangères, les sous-entendu de Monseigneur Di Falco etc., etc., mais j’allais oublier les penseurs modernes Guy Carlier et Serge July….tous ont formé un chœur avec tous les « bobos parisiens et provinciaux », communistes and Co, pour lancer des anathèmes voire organiser des autodafés contre les paroles de Benoit XVI, sorties de leur contexte savamment oublié.
On excuse avec compassion et mansuétude tous les autres chefs religieux, mais la religion catholique fascine par sa pérennité et sa volonté de dire le fond. C’est vrai la forme est aussi partie du message mais que les procès vont vîtes…
L’idéologie de la confiance dans le préservatif n’offre pas la sécurité absolue contre ce fléau des temps modernes, le SIDA. On attaque l’Eglise alors qu’elle distribue les préservatifs à la place des laboratoires pharmaceutiques. Mais ce geste discret ne suffit pas pour sortir du cercle infernal de la permissivité et de traditions culturelles à faire évoluer.Bien sur il ne s’agit pas de revenir au « moyen âge de la condition féminine » mais d’asseoir une responsabilité, le respect clair des sexes. Il s’agit d’une éducation qui respecte les cultures. Arrêtons de croire que penser juste c’est penser comme la majorité. Les masses se manipulent et changent d’avis à une vitesse vertigineuse. Il faut quelque fois aller à contre-courant pour réveiller les consciences.
Tout ce qui touche à l’intégrité de l’individu est sujet primordial digne d’un vrai débat et pas de petits procureurs généraux en mal de revenir sur les planches ….
Il faudrait savoir se protéger aussi des mots et des fausses vérités basées sur des sondages »bidons ». Impossible de s’habituer !

jeudi 12 mars 2009

S'HABITUER A LA VIOLENCE ?

La multiplicité des actes de violence démontre que nos sociétés connaissent une crise majeure. Laxisme appris ou inconscient, refus de références, valorisation de l'insatisfaction comme signe de liberté individuelle, surcroît d'interdictions en tout pour tout, on aboutit à une deresponsabilisation grandissante des membres de nos sociétés occidentales. Beaucoup d'actions dont les répercussions ne sont pas analysées parce qu'elles sont prises dans la précipitation issue d'une opinion de l'instant devenue vérité absolue, se superposent. Le micro trottoir est vecteur du vrai. L'expert est inutile. Le bon sens devient idéal et moteur des démarches collectives. On refuse la complexité.
Alors, il faut se préparer à s'habituer à la violence, physique ou larvée. Le média parce qu'il a cette culture de l'instant, affirme sans creuser, ouvre des polémiques inutiles, au nom d'une fausse objectivité ne tire jamais les conclusions, tellement seul parce que sans base, sans assise, sans références.
Le média est outil extraordinaire mais si dangereux à manipuler.
L'interactivité de toutes ces constatations génère ce climat que la situation économique va aggraver.
Violence et prise de conscience qui va gagner ?

vendredi 6 mars 2009

FAIRE ALLUSION POUR CREER L'ILLUSION....FACILE !

Dans un article du 29 janvier intitulé "Philippe Briand, le surdoué hyperactif cèdera-t-il à la tentation de Venise ?" La Tribune de Tours ecrit:

"...... Mais l'homme n'est pas du genre à capitaliser tous les pouvoirs, toutes les fortunes. « Je ne serai pas maire de St-Cyr jusqu'à la fin de mes jours », aime t-il à répéter d'autant que le fidèle Jean-Yves Couteau est toujours prêt à le remplacer... L'argent n'est plus depuis longtemps un ressort à l'action. Ce qui l'intéresse encore c'est bâtir avec les autres. « Seul on ne fait rien, ou alors on devient un facteur Cheval ». Depuis longtemps, quelques militants UMP rêvent pour lui de l'Hôtel de ville de Tours comme horizon à conquérir. Philippe Briand a toujours refusé l'aventure..."

Une petite réponse bien aimable merite d'etre faite d'autant plus que lemessage circule. Une bonne fois pour toute, facile, l'allusion !

On peut manier l'allusion pour faire illusion d'un quelconque mal entendu entrePhilippe Briand et Jean-Yves Couteau. Manque de chance et pour être complet et avoir assisté à l'interview, les propos de Philippe Briand n'avaient aucun sous entendu. La fidelité a toujours été pour moi le gage d'une conscience politique. C'est vrai que le monde la presse n'est pas trés habitué à croiser ce genre de réalité. Oui, si Philippe Briand quittait ses fonctions, en total accord avec lui depuis longtemps, j'essaierai de continuer ce que nous avons fait depuis 25 ans, au plan personnel comme politique.
A bon entendeur, salut

jeudi 5 mars 2009

LA REFORME BALLADUR, UNE COQUILLE VIDE ?

Quel dommage d’utiliser les compétences d’un homme aussi brillant pour un résultat aussi vague ! Au lieu de vouloir redécouper la France, n’aurions nous pas pu lancer un vrai sujet de réflexions sur la fiscalité locale ? N’y a t’il pas de sérieuses divergences entre les régions Françaises et celles européennes ? L’impôt direct, indirect, est il bien réparti ? Sa multiplicité de destinataires (collectivités) n’est elle pas source d’une complexité trop grande ? Avant de savoir ce que nous allons dépenser n’est il pas sage de savoir combien on a en poche ? Ce principe simple pourrait être aussi un postulat de finances publiques au moins quand on veut rendre plus rationnel le fonctionnement des structures locales.
Chacun y va de son bon mot. On a l’impression que l’on se bat pour savoir si Jeanne d’Arc a circulé dans toutes les villes de France ! Le débat est à l’envers !
On pourrait reprendre les mêmes et leur donner une nouvelle feuille de route. Mais le sujet est plus complexe. Il est plus simple d’inventer un nouveau mode de votation, incompréhensible pour le grand public sur les conseillers territoriaux. La proportionnelle qui connait des correctifs n’est pas un bon mode représentation de la volonté de nos concitoyens. C’est un moyen de contourner leurs aspirations. La démocratie même au plan local est sacrée. Nous devrions constitutionnaliser les modes de votation et arrêter de changer en permanence les règles.
Mais gare au Congrès ! ……
Dommage mais l’espoir existe !