dimanche 28 septembre 2014

ARRETONS LES VIEILLES GUEGUERRES !

L’udi ne doit pas se tromper de cible
Le retour de Nicolas Sarkozy ravive des tentations anciennes : celle de se tromper de cible.
Evènement, je ne sais pas, mais réalité à prendre en compte oui dans une opposition au socialisme mou. C’est cette cible qu’il faut atteindre.
L UDI se cherche un chef. Les procédures sont engagées.
Mais de grâce ne nous trompons pas d’adversaire. Les propos d’opposant à l’UMP ne sont plus de mise. Les Français en ont assez. Tous les leaders de l’UDI se bousculent dans les médias pour crier haro sur Sarkozy. Nous devrons nous positionner quand il aura fait des propositions.
Mais qu'elle est cette guerre ridicule ! Une guerre de positionnement ? Inutile, je préférai une guerre pour sortir notre pays du marasme dans lequel il est plongé. »

HALTE AUX GASPILLAGES DES COMPETENCES

LES PRÉFETS VICTIMES DE LA POLITIQUE
C'EST NOUS QUI PAYONS

Dans un excellent article d’Acteurs Publics reprenant le rapport de la Cour des Comptes, on s’étonne d’autant de compétences ignorées. Ces fonctionnaires de talent « au placard » continuent de percevoir leur salaire. C’est la moindre des choses. Ils sont peu à être des militants. Ils sont la conscience de l’Etat. Pourquoi se priver d’autant de capacités d’imagination ? à ce prix ?
Encore un gaspillage ……
« En 6 pages, les magistrats de la Rue Cambon critiquent une situation pourtant connue, mais qui perdure. Des pratiques, pour ne pas dire des dérives, qui conduisent à disposer par exemple de deux fois plus de préfets qu’il n’y a de postes territoriaux à pourvoir. En 2013, sur 250 préfets gérés par le ministère de l’Intérieur, 127 étaient affectés à un poste territorial (préfet de département, préfet de région…), 37 étaient en position de détachement, 12 en disponibilité, 1 en dehors des cadres et surtout 75 “hors cadre”. Ces derniers n’étaient que 44 en 1987, mais déjà 69 en 2005, c’est dire si la situation n’est pas nouvelle…
Parmi ces préfets hors cadre, on trouve des préfets en attente d’affectation – qui sont donc rémunérés à ne rien faire –, des préfets “exerçant des fonctions, en général pour plusieurs années, en dehors du ministère, mais restant payés par lui”, “des préfets exerçant des fonctions de responsabilité variées au ministère de l’Intérieur” et “certains préfets nommés en mission de service public”.

“Cette instabilité nuit à la continuité des politiques publiques et donc à leur efficacité, complexifie le partenariat entre État et collectivités territoriales”, écrit la Cour. “Elle va à l’encontre d’une évaluation sereine et objective des résultats obtenus par les intéressés, ajoute-t-elle. Il est ainsi illusoire d’asseoir une part variable de la rémunération, comme c’est le cas aujourd’hui, sur les résultats de certaines politiques de long terme, comme la sécurité publique ou l’emploi”. Acteurs Publics septembre 2014

dimanche 21 septembre 2014

UN HOMME DU CENTRE ET ANATOLE FRANCE

Discours en mémoire d'Anatole France, prononcé le 19 septembre 2015,
après le vernissage réalisé par la Ville de Saint-Cyr-sur-Loire et l'association Hommes et Patrimoine sous l'autorité d'Antoine Pin et le déplacement du buste restauré d'Anatole France dans le Manoir de la Tour à Saint-Cyr-sur-Loire
 
 
"Pendant le sommeil, notre cerveau génère l’oubli. Dans notre société en sommeil que se passe-t-il ?
Ce processus progressif ou spontané qui fait que l'individu ne peut se rappeler les souvenirs qu'il avait enregistrés. Il est cependant considéré comme bénéfique d'oublier une certaine quantité de souvenirs que le cerveau "juge" inutiles
« L’homme… s’arc-boute contre le poids toujours plus lourd du passé. Ce poids l’accable ou l’incline sur le côté, il alourdit son pas, tel un invisible et obscur fardeau... Toute action exige l’oubli, comme tout organisme a besoin, non seulement de lumière, mais encore d’obscurité… »  exprimait Nietzche.
Alors, on zappe, on vie plus vite pour croire exister. On veut bâtir une maison toujours plus haute et on oublie les pierres fondatrices.
Notre société, celle des bobos convaincus de leur supériorité disent le bien. Curieux dans leur déballage épuisant, ils ont oublié Anatole France.
 C’est moi, un homme du centre droit qui le dit.
"On croit mourir pour la patrie, on meurt pour les industriels"
« L’histoire n’est qu’un art, ou tout au plus une fausse science »
« Si l'infaillibilité du Pape en matière de dogme est d'ordre théologique, l'infaillibilité du Pape en matière de morale est d'ordre politique; c'est la mainmise sur toutes les consciences, c'est la direction temporelle des sociétés,
« Le lecteur n'aime pas à être surpris. Il ne cherche jamais dans l'histoire que les sottises qu'il sait déjà. Si vous essayez de l'instruire, vous ne ferez que l'humilier et le fâcher. Ne tentez pas l'éclairer, il criera que vous insultez à ses croyances (... ) Un historien original est l'objet de la défiance, du mépris et du dégoût universel. »
 
C’est un avant-goût de ce personnage si célèbre ici. Point n’est pour l’heure de développer, mais juste de ne pas s’étonner que les œuvres de cet auteur en 1922 feront l’objet d’une condamnation papale.
Ce créateur de l’humanité membre du Parti communiste (viré par ses pairs ensuite) avait la bourgeoisie dans le sang et la politique de soutien des plus faibles en ligne de front.
Cet ami de Jaurès, adulé, sera controversé, très controversé. Dans la ville du Chapiteau du livre où le livre fait son cirque quelle belle journée…
Son successeur à l’académie française, dans son discours de réception ne citera pas une fois le nom de son prédécesseur.
Anatole était la peste, « un exécrable histrion de l’esprit » André Gide le jugea comme un écrivain « sans inquiétude » « qu’on épuise au premier coup ».
Anatole n’aimait pas la science. Il a voulu valoriser la force de l’imagination. Il ne supportait pas l’assurance des scientifiques parce qu’il ne savait pas doute, souligner les incertitudes.
Il va devenir une des consciences les plus significatives de son temps en s’engageant en faveur de nombreuses causes sociales et politiques du début du XXe siècle.
Les temps n’étaient pas les mêmes. On méprisait bien souvent les modestes, les serviteurs des machines infernales. Replaçons-nous dans l’époque. Son anticléricalisme lui colle à la peau.
« Les peuples, à mesure qu’ils se développent, rompent les bandelettes de la théocratie qui les enserraient dans leur enfance. » (extrait l’église et la république)
« La fixité des mots, qui désignent des choses mouvantes, trompe les esprits et cause de faux jugements »
Dans notre république, quelques fois, ce débat revient mais nous sommes loin de la présence de l’église dans le fonctionnement institutionnel.
 Je dirai OK mais surtout ne revenons pas en arrière avec d’autres églises qui ne constituent en rien le fondement de notre société.
L’équilibre doit être la juste raison. L’oubli n’est pas mérité pour cet auteur, illustre habitant de notre ville qui doit en garder le souvenir, ne doit pas tomber dans le soleil nouveau des gestionnaires hystériques, des petits comptables mais cela est un autre débat.
 
« La république... la corruption sans doute y paraît plus grande que dans les monarchies. Cela tient au nombre et à la diversité des gens qui sont portés au pouvoir» Extrait de L’Orme du mail
Anatole France était visionnaire !!!
Après le trop sérieux l’homme que nous avons connu avait de bon goûts :
« Une femme sans poitrine, c’est un lit sans oreillers.  » AF Extrait de La Rôtisserie de la Reine Pédauque
« De toutes les aberrations sexuelles, la pire est la chasteté.  »AF
 
Alors ce vieux monsieur digne en noir dont ma grand-mère me parlait dans sa jeunesse sur les quais de Loire à Tours, était une référence avec toute sa vigueur.
Mais je ne pourrai conclure cet hommage personnel que j’ai voulu rendre, sans retenir la sagesse de cette météorite foudroyante qu’il fut, quand il disait
« L’avenir est un lieu commode pour y mettre des songes.  »Extrait de Les Opinions de M. Jérôme Coignard
Je tenterai d’y mettre les miens, mais surtout mon cher Anatole, que Dieu me permette de les réaliser !"

samedi 6 septembre 2014

UNE RUE ANDRE GOUAZE, UN MINIMUM !

André GOUAZE (photo Canalblogcom)
C'est beau de partager modestement un honneur rendu à un homme d'immenses talents et qui a partagé avec ses fils une partie de son enfance.
Enfin la Touraine, elle met le temps ! honore un de ses grands hommes, grand professeur de médecine, chirurgien, André GOUAZE.
Faire sa biographie n'est pas mon rôle. L'université, la Faculté de Médecine, l'Etat l'ont fait mieux que moi.
Notons cependant qu'André GOUAZÉ fut ancien élève de l'École de Santé Navale et de la Faculté de Médecine de Bordeaux, Médecin de la Marine puis Professeur d'Anatomie et Neurochirurgien des Hôpitaux, Doyen de la Faculté de Médecine de TOURS (1972-94), Membre du Conseil National des Universités (1969-94), Président de la Conférence Nationale des Doyens (1980-94), Membre du Haut Conseil de la Francophonie (1985-2002).
Président Fondateur (1981) et Directeur Général (1998) de la Conférence Internationale des Doyens et des Facultés de Médecine d'Expression Française (CIDMEF).
C'est  un habitant de Saint-Cyr-sur-Loire.
Il ponctue par des images ma mémoire, moi qui fut le meilleur ami d'un de ses fils Stéphane avec qui nous avons partagé notre scolarité et moments libres à Saint-Cyr.
André Gouazé a su partager son savoir, sa manière de voir, son exigence qu'il s'est d'abord appliqué à lui même. Pas facile, mais sa pugnacité, sa persévérance ont dynamisé notre médecine française.
Il est le "maître" de nombreux professeurs plus jeunes, on vient de donner son nom au nouveau bâtiment de la faculté de médecine. Je veux proposer à mes collègues que Saint-Cyr-sur-Loire, lui donne le nom d'une rue. Je souhaiterai le faire de son vivant. C'est plus gai, ce serait une fête de la dignité, de la culture, de la recherche. Il a choisi l'Hôpital pour travailler et pas le privé. Les responsables du service public se doivent de l'en remercier.
La Touraine, à coté d'Emile Aron de Bretonneau de Trousseau et de bien d'autres doit ne pas se réfugier derrière son passé mais l'utiliser comme fondation.
La révolution serait en marche ! Je deviendrai alors révolutionnaire!

TROMPE,TROMPEUR LE FAUX SCANDALE DU LIVRE DE MADAME TRIERWELER

Le livre de Madame Trierweler fait pleurer, indigne.
Belle opération de communication sur un règlement de comptes. Une belle rentabilité !Pour des socialistes !

Le scandale n'est pas là où on le croit.
Le Président de la République voulait être un homme normal. Une blague.
Aujourd'hui, il réclame sur ces frasques d'une vie privé dont il est le seul comptable, un traitement anormal parce qu'il est Président. Le scandale est là.
Trompé, trompeur. Non, un Président de la République ne peut pas être un homme normal parce qu'il représente la France.
La majorité lui a fait confiance. Elle a eu tord, mais la démocratie l'a désigné. Je le respecte ainsi. Toute cette affaire n'est pas un scandale c'est une histoire qui fera bientôt sûrement un film. Pas un scandale car quand on devient une star on vit le problème des stars.
On ne peut pas vouloir et le regretter. Tel est bien son problème en permanence: l'indécision.

Je ne trouve pas dramatique que les gens s'intéressent même avec un coté voyeuriste, à la vie de gens célèbres.
La pensée unique se repend dans une démagogie digne de tous les bobos.
On se marre d'autant de fausse pudeur.
La démocratie génère aussi la morale dans une société. On se brûle quand on joue avec le feu.
A force de réclamer la liberté dans tout, voilà le résultat, on se brûle les doigts!