vendredi 6 décembre 2013

COMBIEN DE TEMPS ENCORE ?

                                         Il est des moments où d'un seul coup, on se pose de nombreuses questions.
La maladie n'est innocente dans cette démarche. On tente de se raccrocher à ce que l'on peut.
On a envie de "fataliser" ou de crier.
                                        Dans tous les cas, on s'agite.
                                       
                                    Pourtant:
Combien de temps...
Combien de temps encore
Des années, des jours, des heures, combien?
Quand j´y pense, mon coeur bat si fort...
Mon pays c´est la vie.
Combien de temps...
Combien?
  
Je l´aime tant, le temps qui reste...

Je veux rire, courir, pleurer, parler, 

Et voir, et croire
Et boire, danser, 
Crier, manger, nager, bondir, désobéir
J´ai pas fini, j´ai pas fini
Voler, chanter, parti, repartir
Souffrir, aimer
Je l´aime tant le temps qui reste

Je ne sais plus où je suis né, ni quand
Je sais qu´il n´y a pas longtemps...

Et que mon pays c´est la vie
 
Je sais aussi que mon père disait :
Le temps c´est comme ton pain...
Gardes-en pour demain...

J´ai encore du pain
Encore du temps, mais combien?

Je veux jouer encore...
Je veux rire des montagnes de rires, 
 
Je veux pleurer des torrents de larmes, 
Je veux boire des bateaux entiers de vin
De Bordeaux et d´Italie
Et danser, crier, voler, nager dans tous les océans
J´ai pas fini, j´ai pas fini
Je veux chanter
 
Je veux parler jusqu´à la fin de ma voix..
Je l´aime tant le temps qui reste...

Combien de temps...
Combien de temps encore?

Des années, des jours, des heures, combien?
 
Je veux des histoires, des voyages...
J´ai tant de gens à voir, tant d´images..
 
Des enfants, des femmes, des grands hommes, 
Des petits hommes, des marrants, des tristes, 
 
Des très intelligents et des cons, 
C´est drôle, les cons ça repose, 
C´est comme le feuillage au milieu des roses...

Combien de temps...
Combien de temps encore?

Des années, des jours, des heures, combien?
Je m´en fous mon amour...
Quand l´orchestre s´arrêtera, je danserai encore...
Quand les avions ne voleront plus, je volerai tout seul...
Quand le temps s´arrêtera..
Je t´aimerai encore
Je ne sais pas où, je ne sais pas comment...
Mais je t´aimerai encore...
D´accord?


C'est LE TEMPS QUI RESTE une chanson  merveilleuse de Serge REGGIANI, écrite par Jean Louis Dabadie sur une musique de Alain Goraguer (2002)


vendredi 20 septembre 2013

TROPHEES DE FUNAMBULISME: DECOUPAGE CANTONAL MAIS L'ARTIFICE A FAILLI TOMBER

Prix pour avaler les couleuvres !
Prix de la complexité avec les siens !

Digne du Cirque à Luynes, le professionnalisme en moins, l'assemblée départementale, dans un climat respectable comme il convient, a débattu sur l'avis demandé par le ministre de l’Intérieur sur sa proposition. 
Je suis pour, en étant tout en contre étant contre et d'ailleurs, je vais voter pour: du grand art pour sauver les meubles. Notre ami vert a donné toute sa verve pour expliquer combien il ne savait pas où il en était. C'est vrai qu'au plan national, les contorsions pour les écologistes sont une règle maintenant écrite dans le marbre.
Trophée aussi pour une opposition dans la majorité, pour régler de vieux comptes avec l'exécutif. Une nouvelle couleur vient de naître dans le PS départemental.
Il manquait cruellement notre collègue Marisol Touraine qui nous aurait éclairé, si elle avait été présente sur les intentions de l'Etat.
Une prime pour notre Préfet qui dans un complexe exercice enarchique a fait une apparition digne de l'éclair pour lire le document que nous avions reçu. Dommage que l'Etat n'ait pu avoir l'autorisation de vivre en directe la proximité avec les élus de base que sont et doivent demeurer les conseillers départementaux. 
Prime aussi à notre Président bien peu à l'aise dans un discours de circonstance.
Alors quid de la décentralisation ? Quid de ce découpage qui aurait mérité un débat d'amendements sans parti pris politiques. Tout cela sentait la politique politicienne sans vouloir poser le problème au fond, du rôle des départements.
Je reste toujours stupéfait par notre collègue communiste, Vice Présidente de Saint Pierre des corps et pas du Conseil général !!! qui participe à l’exécutif mais ne vote pas tous les rapports proposés par le patron de la majorité.
Quel dommage que ce débat manqué, ne considère les électeurs que comme des éléments qui se résument à des logiques seulement mathématiques. C'est la différence que j'ai avec le socialisme qui gere les masses et pas les individualités. Voilà un vrai fondement.
Résultat des courses, une majorité grâce aux abstentionistes....

vendredi 13 septembre 2013

  DÉCOUPAGE  CANTONAL: LA TOURAINE ROSE !




Dans notre pays, nous allons connaître un évènement, le mode d'élection des futurs conseillers départementaux.... Je ne suis pas certain que cela passionne les foules pendant qu'on matraque avec une force sans précédent tous les français sans aucune distinction de situation de revenus. Tout y passe. On paie. Jusqu'à quand ?
Rassurons nous, la n ème salve arrive: l'impôt local.
A force de mener des verbiages insupportables entre autres sur la décentralisation, on désengage l'Etat des financements publics au titre d'une redistribution difficile. Comment faire alors pour asseoir la dépense de proximité, je pense à l'aide sociale, aux projets d'investissements structurants (créateurs d'emplois) ? Bien entendu tout ceci est inexplicable au grand public, c'est aussi pour cela que le système est choyé.
Dans le cadre de cette décentralisation dont il faut revoir la fiscalité, les compétences des collectivités, des structures intercommunales ou d’agglomération, on ne fait rien. 
Tout le monde continue de tout faire, les doublons de fonctionnaires vont continuer à se renforcer. Que vont devenir les départements ? 
N'en parlons pas, le sujet est trop important. Dans le déluge de commissions, débats, rencontres, assises qui occupent surtout les fonctionnaires on aurait pu solliciter les élus ! Mais non, 
Que veut-on ? On aurait pu imaginer que ces nouveaux conseillers départementaux soient la résultante de cette réflexion...et bien non. 
On prend le problème à l'envers et pourquoi ? 
Pourquoi ce redécoupage joue avec le temps juridique, c'est-à-dire pour faire  que le corps électoral des grands électeurs qui devra se prononcer pour les élections sénatoriales l'année prochaine, ne soit pas le nouveau créé ?On a peur de ses amis.
A quelques mois en mars 2015, "un pacs " devra être signé entre un homme et une femme obligatoirement (on reconnaît enfin le rôle de la femme !) devront être élu ensemble sur les nouveaux cantons. Quand on image que les élections départementales auront lieu le même jour que les régionales  et cela croisé avec les connaissances civiques de nos concitoyens....!
Le redécoupage proposé vise à rééquilibrer les cantons. 
Cette décision est prise par le gouvernement, là aussi on se demande pourquoi. Vu la force que l'on veut donner à cette réforme le pouvoir législatif aurait été le mieux à même de le faire. Il est vrai que Sénat ( à gauche) a rejeté par deux fois le texte !!! Aurait-on peur de ses amis ?
Le découpage en Touraine est claire, la Touraine rose. Sous des prétextes de calculs sophistiqués, pour exemple le canton de Bléré connaitrait 12 000 électeurs de moins que le canton de Saint-Cyr-sur-Loire. Chambray les Tours est rattaché à Montlouis, le canton de Chateaurenault coupe deux circonscriptions législatives etc etc...
C'est un pitoyable découpage sans aucune concertation par l'Etat. Le Président de l'Association des Maires, les partis politiques d'opposition, par exemple personne n'est associé au travail imposé pour avis à la hussarde lors de la session du Conseil Général du 20 septembre, "présidée" par le Prefet. Comme symbole de la décentralisation on fait mieux !
Les territoire ruraux sont immenses, leur surface est démesurée pour avoir un dialogue précis avec les maires, on s'en moque...Il est vrai que ce qui compte c'est de trouver tous les artifices pour conserver une Touraine immobile, figée dans sa couleur rose avec des vieux réflexes des années 68.
Combien de temps allons nous passer à ces bases besognes ?
L'heure du rassemblement  a sonné pour que notre pays dans tout ses territoires retrouvent confiance, responsabilité et ambitions.
Carte actuelle des cantons








jeudi 12 septembre 2013

 LE PROFESSEUR ALBERT JACQUART N'EST PLUS
J'avais eu le plaisir grâce Samuel Guerin de la Maison des ados de Tours  d'avoir l'honneur de le recevoir à Saint-Cyr-sur-Loire, lors de la V° édition du Chapiteau du Livre - 25 et 26 mai 2013. Nous voulons tous saluer ce grand homme, plein de générosité et d'intelligence. il voulait donner, donner un coup de mains pour ne pas avoir une vie égoïste et inutile. Polytechnicien, spécialiste de génétique, modeste et honnête, il rejetait les inégalités insupportables, notamment pour les mal logés. J'ai pu constater que cette abnégation faisait de lui un immense humaniste.
Merci à lui d'avoir offert sa présence, alors qu'il était très malade.

mardi 25 juin 2013

LE CENTRE INVISIBLE

Que se passe t'il dans notre pays ? Sommes tombés victimes de la paralysie généralisée ? La fumée permanente des concertations multiples  nous emportent-elles dans les torrents de l'actualité savamment disséquée ?
Où est le centre ? Y a t'il quelqu'un dans l'avion ? On peut se poser la question. Nos ambitions demeurent valablement durables. N'y a t il pas des femmes et des hommes qui peuvent avoir des idées les affirmer et pas se contraindre eux mêmes par des obligations du bien dit !
Le travail reconnu, aidé, la recherche prioritaire, la fin des emplois fictifs dans les structures étatiques ou dérivés qui vont artificiellement baisser les chiffres du chômage sont des vecteurs dignes de lancer les projets.
Il est urgent de mettre à jour nos idées. Sortons les "vieilles lunes" pour accueillir une modernité, un idéal français dans une Europe qui ne soit pas rompue aux dictats des multiples fonctionnaires qui font la pluie et le beau temps.
Le Centre est invisible. On parle pourtant de rassemblement, alors qui de mieux que les centristes pour le réussir ?
Le temps des règlements de compte devrait avoir vécu. Trouvons les bons, du neuf qui n'oublie pas l'expérience.
Avant les vacances on a le droit de rêver !!!!

mardi 16 avril 2013

QUI SONT LES PROCHAINS FAUX COUPABLES ?

Une homme se vautre dans la fraude, nous dit-on et bien tous les autres sont coupables potentiels...J'ai l'impression de me retrouver dans les salles de permanence quand j'étais, pendant mes études, surveillant. Un faisait des âneries et toute la classe prend et après, nous les surveillants, on gèrent le jour de colle !
Les surveillants sont devenus les journalistes et les élèves ceux qui doivent travailler...
On découvre ce jour des prix du m2 à Paris bien peu cher mais sommes nous bien informés. Très sincèrement, je préfère un ministre qui possède de quoi vivre et cela bien souvent du à sa vie, l'héritage de ses parents ou de sa famille, qu'un ministre au chômage qui lui va chercher tous moyens pour asseoir le lendemain du jour où il ne sera plus ministre.
Déclaration oui. C'est fait via la Commission Nationale de la Transparence financière, à qui on découvre que l'on peut écrire n'importe quoi !!!
Publication non, pour les mêmes raisons, chacun a une vie privé, distincte de sa vie publique. Si c'est un truand, la justice est là pour faire la lumière. En ce moment, les juges deviennent l'opinion publique et le monde de la presse. Ne faudrait il pas pou lui aussi, bien vérifier s'il n'est pas sensible au pouvoir, je parle de certain et pas de tous.
Résultat de ce déballage, le discrédit généralisé. Voilà encore une catégorie ciblée dans une politique d'accusation pour masquer le flou, l'action au cas par cas. Pouvons nous en grâce ne pas faire le lit des extrêmes, qui se réjouissent de ces errements dans l'instantanéité médiatique.
Qui sont les prochains coupables? Les militaires, les fonctionnaires, les gens d'église, les agriculteurs.....!
Vous parlez  d'une manière de redonner la confiance.
Monsieur le Président mettait dehors sans indemnité, vos conseillers en communication spécialisés dans l'erreur et le cirque vu leur méconnaissance des français...

samedi 6 avril 2013

SOUPCONS + MISE EN CAUSE CATÉGORIELLE = DÉMORALISATION GENERALE

Après avoir dénoncé les coupables, ceux qui travaillent et qui veulent gagner mieux (défiscalisation des heures supplémentaires...) voilà l'heure des soupçons généralisés.
Il est vrai que nous allons bien vite en besogne dans la disqualification avec un  ministre qui semble avoir combattu la fraude pour mieux l'utiliser, des services qui m’informent même plus le chef de l'Etat, élu en toute démocratie, où va t'on dans le ridicule ?
On y va ! Comment comprendre toute cette communication de spectacle qui n'honore pas les professionnels au pouvoir dans les cabinets ministériels  C'est vrai qu'il devient difficile de communiquer, c'est-à-dire d'informer, dans une pagaille grandissante. Chacun en remet un peu tous les jours. Les extrêmes vont réussir à faire tourner une mayonnaise difficile à constituer.
Dans un premier temps on avait tiré, pour des raisons issues de vieilles lunes des années soixante huit, sur ceux qui font tourner l'économie. Il est vrai  dans une période de difficulté que chacun doit contribuer, pour un temps, à l'effort. Là encore les gesticulations d'un jour étaient contredites par celles du lendemain.On s'est jetté dans des réformes société pour des minorités à reconnaître mais ni à victimiser ni à statufier !
Ensuite on c'est dit: "Tirons sur la corde du c'est pas moi c'était les autres avant". Bien vite, personne n'y croit. Dans un fameux discours, celui du Bourget, on ne décollait pas des poncifs faussement républicains éculés par la 3° et la 4° république, en voulant créer une 6°!
Le compte n'y est pas.
Résultat on a démoralisé, victimisé, voulu faire plaisir aux amis et ils ne sont même plus satisfaits.
Dés élus de la démocratie, sont des voyous oui mais pas plus qu'ailleurs. C'est vrai que l'accumulation devenue ingérable des erreurs, les bonnes idées ont fondues par leur taille et par leurs auteurs. 
L'opposition n'a plus qu'à attendre la prochaine décision. 
On lui reproche des idées absentes. Il est vrai que dans un tel climat que dire pour être crédible. Rien. L'addition aboutit à zéro.
Il va falloir se bouger pour remonter la pente et surtout ne pas, d'un revers de vielles manches, balayer la démocratie, le débat d'idées. Je rêve encore !

mercredi 3 avril 2013

HOMMAGE DE JEAN-YVES COUTEAU A GUY RAYNAUD

Merci de m'avoir tant appris !


Hommage à Guy Raynaud
prononcé lors de ses obsèques 
en l'Eglise Saint-Cyr-Sainte Julitte, 
le 2 avril 2013

Ma chère Solange, Catherine, Véronique, Hélène, Jean-François …
Toutes et tous membres de ta famille, 
Monsieur le Ministre,
Mesdames et Messieurs les élus et amis


Puisqu’il est l’heure….
Ne soyons pas précipité par on ne sait quelle utilité quand la douleur étreint familles et amis ensemble venus, mon cher Guy, te dire notre affection, notre mémoire.

Tu n’aimais pas aller vite.
Tu as toujours voulu regarder avant de faire,
Tu as toujours savoir écouter non pas te montrer, te flatter, asseoir ta renommée,
Tu as toujours voulu tenter de faire, le possible, pour quelqu’un anonyme ou presque mais qui avait besoin d’un coup de main.
Quelle belle règle de vie que tu ne voulais jamais trahir, dans le secret de tes non-dits.

Je le sais tu voulais.

Tu voulais aussi protéger les tiens.

Ta famille, Solange, tes enfants, tes petits enfants, tes arrières petits enfants étaient tout pour toi. Absolument tout.
Il n’y avait pas une obligation qui ne puisse céder à une après-midi de pêche à Saint Antoine du Rocher, un déjeuner avec tes proches, quelques jours à La Baule, où certainement du te souvenais du Rocher au Croisic, sur lequel avec ton père tu attendais que la mer monte. Tu avais une vénération pour les tiens et tu voulais, avec eux, avoir le temps.

Sans agitation, tu voulais, dire, mais d’abord penser.
Tu fus ondoyé à ta naissance et tu seras baptisé dans le Jourdain, par un homme que tu ne connaissais pas comme prêtre, lors d’un voyage en Terre Sainte que tu avais décidé avec Solange en 1965.

10° d’une famille modeste et sage comme on les aime,
tu te souvenais à chaque fois que nous allions dans la Cave de la Bonne Dame à Vouvray :
« tu vois, je peux dire que je suis né là ».
C’était vrai. De ce que je retiens de ta jeunesse, c’est l’envie de faire.
Tes parents, après l’imprimerie,
Vont développer rue Victor Hugo à St Cyr, le métier d’herboristerie-graineterie. Tu les suivras dans cette tâche.

Puis je me permettre de ces mots que l’on m’a redit du jeune Guy, venant de faire un passage furtif sur le chantier de la mairie avec des pots de peinture….

Le chemin de tes études de droit va s’interrompre devant la maladie qui t’imposera 2 années de plâtre et d’immobilisation totale.
Ensuite va s’ouvrir la nécessité de rechercher un travail. Tu postuleras  à la mairie. On te dira désolé.
Tu n’oublieras pas et  a créé une certitude : « un jour je reviendrai ».

Vouloir,
Voilà ce qui te caractérisait bien aux delà de ce que les autres pensaient en trop simplement voulant  résumer pour des propos de salons.

Ta carrière va se faire à la force de la volonté commerciale. Tu deviendras dans une entreprise de Touraine Carbo-Centre le directeur commercial. Ta compétence reconnue tu deviendras expert auprès de la Cour d’appel d’Orléans. Tu m’as appris comment faisait certain pour truquer les wagons de grains, les engrais. Cela dans tes mots te faisait sourire. Ce sourire si fort qui te plissait les yeux renforcer l’humour ou le bon mot espiègle que tu venais de prononcer. Et puis ton goût pour nos auteurs Rabelais, Anatole France pour lequel, je me souviens de ton angoisse d’avoir su trop tard la bibliothèque frappée d’une fuite d’eau envoyée pour partie aux poubelles par méconnaissance. Tu aurais bien le voir ce musée Anatole France dans sa dernière demeure mais….

En parallèle tu vas te lancer avec M Blot, maire de St Cyr, comme conseiller municipal dés 1958. Tu suivras ton ami Claude Griveau, avec les mêmes convictions. Tu connaitras de nombreuses délégations ou sujets d’intérêt. Puis à sa disparition, tu lui succéderas.
Tout n’était pas simple pour gérer, soutenir une population qui, en 20 ans, va se multiplier par deux. Habitat, équipements, voirie, assainissement, exigence scolaire tout se développait si vite.

Si vite…
Notre ville « ton St Cyr » vivra encore après de nombreux assauts de la grande voisine qui multiplie ses appâts.
Tu as, avec d’autres, réussi à résister au son charmeur de la sirène, pour garder à ce St Cyr que nous aimons, sa dimension, tout en sachant développer les meilleures relations avec nos voisins de l’autre rive de la Loire. Tu étais heureux de cela et tu as toujours raison.
Tu deviendras conseiller général puis avec ton ami Jean Delaneau,  tu deviendras Vice-Président. La 3° ville trouvait ainsi sa juste place avec ceux qui tentent de faire de la Touraine un lieu de réussite. Ta volonté pour aider le personnel départemental dans leur carrière mérite d’être rappelée.
Là encore chacune des situations méritait, ne devait être escamoté comme un objet de production sans intérêt.
Là encore ta fidélité sera une règle intangible.

Tu n’as jamais été dupe des doubles langages.
Tu voyais avec tristesse certain lâcher prise, se dérober voire plus.
Tu pensais que le temps éclairerait les paysages.
« Nous ne sommes que des êtres humains avec une destinée bien difficile à cerner » me disais tu dans nos longues discussions.
Tu as pardonné.

Ton expérience me donnait force et enthousiasme.

La vie demeure trop courte pour cependant aller trop vite toujours plus vite.
Sous ta casquette, si précieuse que nous avons avec Philippe souvent subtilisée, tu mettais les mains dans le dos en marchant, ton regard perçait, photographiait. Tu venais nous dire, avec gentillesse, « il reste çà à faire ».
Pour tous les deux, je crois, tu resteras toujours « notre guitou » comme nous t’appelions.

Mais,
Puisqu’il est l’heure,
puisqu’ il est l’heure de transformer ces moments,
de les garder, comme chacun les pense, dans la beauté qui orne nos consciences,

Puisqu’il est l’heure
de te saluer avec honneur et dignité,
de te saluer avec nos larmes, nos prières, nos espoirs,

Que tous ces mots mélangés, ces notes échangées, ces lumières vacillantes, se faufilent dans la fumée de l’encens, d’ici, de « ta petite église », pour te rejoindre et former un des pavés du chemin vers ta nouvelle maison.

Tu as j’en sûr, déjà franchi le vestibule.

Merci encore !
Nous ne t’oublierons pas, je m’y engage. 



samedi 30 mars 2013

GUY RAYNAUD RESTERA TOUJOURS UN VRAI SAINT-CYRIEN




GUY, TU VAS CONTINUER 

Voilà, parmi les moments difficiles, un de plus, j'ai appris le décès de mon ami et prédécesseur Guy Raynaud dont je suis le modeste successeur au Conseil Général.
On croit toujours que nos valeurs sures demeurent comme définitives et on oublie le temps qui passe.

Nous avons ensemble tellement partagé. Je deviens un peu orphelin de son expérience. Fidèle dans ses convictions, il fut un élu, un vrai. Loin des tribunes qu'il ne vénérait pas, il faisait avec une discrétion sans égal pour aider ceux qui venaient frapper à sa porte. Tout était utile pour réussir à répondre aux demandes. Il était malheureux de ne pas y parvenir. Il connaissait sa ville.
Il avait la conviction qu'elle doit demeurer malgré les sirènes financières de sa grande voisine Tours. Combien a t'il toujours raison ! Il a eu à gérer de nombreuses trahisons mais aussi et surtout de nombreux projets pour que St Cyr soit une ville qui soit accueillante. Pas simple, de gérer la multiplication par deux en 20 ans de la population. Son goût pour les arts faisait de lui un plaisir pour son convive. Amoureux fou du théâtre de Drouot, il savait ce que valait l'argent qu'il avait eu beaucoup de mal à gagner. Il était toujours prêt à rire de toutes les blagues. Il était très lucide et perspicace. Il avait la fidélité en politique. C'est une telle vertu. Quand il avait un ami, rien ne pouvait le faire changer.
Sa famille était son jardin, sa rassurance.
Pas bien facile quand l'émotion vous étreint d'être clair quand on parle de ce qu'il fut et restera pour moi: un exemple. 
Va Guy, calme et droit, dans ce monde des lumières. 
Tu vas savoir. 
Tu vas peut-être un jour pouvoir nous préparer un chemin. 
Tu l'as toujours fait, ici bas ! 
Ne changes pas ! L'oubli n'envahira nos âmes.

(Vous pouvez retrouver Guy Raynaud sur www.saint-cyr-sur-loire.com- rubrique saint-cyr TV)

vendredi 1 mars 2013

Chapiteau du livre 2010 pour memoire avec TV TOURS

LES ETOILES VIVENT AVEC NOUS VOEUX 2012 SPECTACLE OFFERT

Deuxième partie de la cérémonie des voeux 2012 Saint-Cyr-sur-Loire
"LES ETOILES VIVENT AVEC NOUS"
Création, conception, narrateur 
Jean-Yves Couteau  pour la ville de Saint-Cyr-sur-Loire
avec la complicité de Michel Martial, Duos Héraclès Statues Vivantes


OBJECTIVITE, QUAND TU NOUS TIENS !

Je viens de découvrir l'article d'hommage de la NR sur le départ de  Son emminence le Cardinal Jean Honoré. Le seul élu interviewé Jean Germain. Fort bien, mais est ce suffisant pour se souvenir d'un homme qui s'est battu pour l'école libre face à M Savary et Monsieur Mitterand. Curieux !
Certains élus ont droit, d'autres pas et je ne dois pas être le seul à avoir été un de ses amis, même si des invisibles trop visibles, pensent le contraire.
Objectivité quand tu nous tiens !
Jean Honoré doit bien rire de tout cela. Il était , il est vrai un habitué à trop d'oubli, cela le faisait souffrir, prenons l'exemple de son dernier livre. Il a fallu beaucoup de persuasion pour qu'on en parle, alors que les pécheurs à la ligne dévoilent des trésors de philosophie ....
Sans aucune rancune, mais ....c'est bien dommage !

jeudi 28 février 2013

LE CARDINAL JEAN HONORE DEMEURERA DANS MA MEMOIRE







Son sourire irradiait,
avec la lucidité d'un homme qui gaspillait pas les mots
sauf s'il savait l'efficacité pour rassurer
.



(de gauche à droite: jean-Yves Couteau -
Son Emminence le Cardinal Jean Honoré-
Philippe Briand-
Monseigneur Bernard Nicolas Aubertin-
Son Excellence Monsieur l'Ambassadeur de Pologne en France-
Le père Christophe Raimbault)








Le Cardinal Jean Honoré dévoile la plaque inaugurale
des nouveaux locaux de l'Ecole Saint-Jospeh à Saint-Cyr-sur-Loire













Le Cardinal Jean Honoré - Premier Chapiteau du Livre - 2009-















Je veux avouer que cette nouvelle qui a voulu que Benoit XVI renonce presque heure pour heure, et Jean Honoré disparaît, que je suis très ému.
Je viens de perdre un vrai ami.
J'allais le voir souvent.
Je l'ai connu, il y a longtemps et demandé de venir à St Cyr pour, l'inauguration de locaux de l'École St Joseph, la place Jean Paul II, puis comme premier auteur du Premier chapiteau du Livre.
Nous étions devenu très proche. J'allais le voir régulièrement à son domicile, et autour d'un apéritif. Nous parlions de la vie publique qui le passionnait. A coté de son attention, son écoute, c'était un grand intellectuel, notamment ses recherches sur avec John Henry Newmann "le converti d'Oxford" qui le fascinait.
On ne peut oublier son nouveau Catéchisme.. D'autres le diront mieux que moi. C'était le symbole de la rigueur, de la prière mais aussi un homme attentif à son temps, à sa Touraine.
Voilà un vrai ami qui s'en va.
Que l'espoir qu'il voulait toujours donner, l'accompagne."


(Vous pouvez retrouver Son Eminence le Cardinal Jean Honoré sur .www.saint-cyr-sur-loire.com - rubrique St Cyr tv)

samedi 23 février 2013

EGALITE ? pas pour tout le monde !

Jour de carence supprimé pour les fonctionnaires !

On ne peut pas dire que cette mesure soit une mauvaise mesure mais était ce le moment ?
Pourquoi un gouvernement socialiste qui veut plus d'égalité, privilégie une catégorie et oublie les autres ceux du privé qui eux sont frappés, malgré des salaires bien faibles, de trois jours de délais de carence.
Y aurait il des catégorie flattées et des méprisés ?
On accuse la droite de vouloir toujours donner aux mêmes quand aurait il été si nous avions voulu le faire exclusivement pour les salariés des entreprises. Pourquoi dresser les uns contre les autres avec de telles mesures, si clairement politiquement politicien ?
Ce n'est plus de l'amateurisme mais du copinage !

IMPOTS: C ' EST PAS MOI, C'EST L' AUTRE ! TOME 2 DE LA GESTION NORMALE

FACILE
Depuis quelques mois, on découvre la nouvelle politique, la politique normale, le changement. Oui en effet, il y en a !
La situation de crise découverte par nos gouvernants depuis mai 2012 a affolé les jeunes militants. Mon Dieu, on ne va pas pouvoir ouvrir les vannes ! On agite les populations sur des problèmes sociétaux qui n'en sont pas... la fumée s'amenuise et la réalité  revient vite.
Alors on matraque en impôts au plan national, encore pas totalement visible puisque les revenus amenuisés nouvelle formule apparaîtront clairement seulement l'année prochaine.
Alors, l'Etat augmente les impôts.
Dans une logique normale, il redistribue normalement aux collecitivités locales pour des investissements de proximité.
Et bien non ? et pourquoi ? pour déplacer la responsabilité de l'impôt sur les élus locaux qui, s'ils veulent poursuivre leurs programmes, reconnus par l'électeur,  vont devoir augmenter eux aussi les impôts. Partageons l'irresponsabilité ! Ils seront désignés comme gaspilleurs locaux !
Astucieux mais où va l'argent ? des communiqués de presse en veux tu en voilà mais où sont les décrets d'application notamment pour les entreprises seules capables de créer de la richesse qui pourra être redistribuée.
Nous sommes dans un concours du c'est pas moi c'est le Tome 2 de la gestion normale !

vendredi 22 février 2013

C 'est pas ma faute ! Le principe de com des socialistes !

Après les vieilles lunes, les projets societaux demandés par personne, les principes écologiques mis sous le boisseau, l'incompétence d'un gouvernement dramatique, voilà que revient la justification de la situation c'est pas nous c'étaient eux sous entendu la droite qui nous a amené dans cette situation.
Curieux tous ces enseignants qui enseignent la prise de conscience du temps qui passe des phénomènes extérieures à la volonté des élus, oublient quand ils sont au pouvoir cette base de toute réflexion.
Allons y alors, les 35 heures qui ont fichu en l'air la productivité de notre pays, la crise financière sans précédent sont des exemples à prendre en note.
On fustige le gaspillage des collectivités locales, pas faux, mais qui est au pouvoir, les amis du chef  et pas depuis hier !
Je crains que les français saisis par la rapidité de juger la différence entre la droite et la gauche n'accepteront, le "c'est pas ma faute" ne supporteront pas longtemps "l'irresponsabilité" de règle. 9 mois au pouvoir central mais depuis combien de temps au plan local ?
La complicité inavouée avec le Front National devient une règle dans la cohorte des bons mots sur la désespérance de mode par les grands intellectuels, les penseurs englués dans leurs certitudes face au gafouage gouvernemental.
Doucement les basses, on fait le lit de l'excès.

Fondation Rabelais : Les vraies questions ! ORSENNA, le merite de réflechir




Cette conférence doit être un évenement. Comment allons-nous vivre dans un urbanisme, un environnement protégé apr des règles d'urbanisme non "ghettoisante", la limitation des soifs immobilières, le vert dans la ville, mais que les bégonias joliiment disposés...
Voilà de vraies questions.
Merci à GDF SUEZ de nous avoir permis cette réflexion où chacun est invité.

Des bases pour les municipales à venir et venir encore !

vendredi 15 février 2013

TAPONS SUR L EGLISE ROMAINE … LA LAICITE L’IMPOSE ! … MAIS INTERDIT DE BLAGUER SUR L’ISLAM ! ….



Il est devenu de bon ton de rallier se moquer d’une église trop tolérante.

Benoit XVI, objet de tous les quolibets, est une cible facile pour de petits intellectuels qui valorisent uniquement l’opinion du plus grand nombre pour éviter de vieillir !
Elles deviennent insupportables toutes ces allégations vulgaires.
Pourquoi ne s’en prennent-ils pas aussi au Islamistes, aux musulmans ? Non surtout pas… On est raciste alors ?

L’opinion justifie la loi.
 
Ceux qui veulent afficher des valeurs, de manière non violente, sont la proie des roquets de service, des abrutis par les faux semblants de liberté qui deviendront à moyen terme les fossoyeurs de la richesse des différences.
La religion est l’objet de tous les délices.
On parle de ce qu’on ne connait pas. Toutes religions méritent d’être analysée et pas vilipendées.
La laïcité, l’irréligion devient le sacré des heures qui s’égrènent sans but.
Même le plaisir, érigé en absolu, n’a plus de secret. On cherche plus loin les règles de l’absurde moyen de supporter la vie au quotidien.
Que faire de ces outils d’analyse qui ne sont que des phrases qui « tapent » mais sont vides de sens. Le smartphone, et oui encore lui, rejoint les règles communes comme libérateur, mais de quoi ?
Tout devient prétexte à plus de sociabilité pour des minorités qui, elles, ont bien compris la mécanique : affirmer avec n’importe quels outils des banalités dignes des débuts de l’homme.

C’est vrai que les églises se posent des questions comme d‘autres d’ailleurs moins organisés.
Pourquoi les micros-trottoirs autorisent n’importe quoi ?
Un peu de filtres, un peu de choix. C’est le premier rôle d’un journaliste…
C’est plus simple de se moquer au nom du jeunisme et de la modernité vide de sens,  d’un homme de plus de 80 ans qui veut défendre ses idées, celle d’un groupe.
Journaliste n’est pas philosophe?

Voilà bien des formations à organisées.






 

LA VIE PUBLIQUE DEVIENT CHASSE-GARDEE DE LA RUMEUR


 
Chaque jour s’amalgame des accusations diverses et multiples sur la vie de ceux qui font, pour la gloire, le sport, le plus grand nombre ou plus que l’immobilité.

Tout est objet de jugement immédiat sans appel. La rumeur devient vérité. La justice se trouve face à son souci de mieux se faire connaître et les amalgames multiples. La présomption d’innocence, premier droit de l’homme, devient un paillasson pour faire du chiffre.
Tout le monde est complice. Celui qui défend et veut sa gloire, celui qui écrit si vite que personne ne peut répondre, celui qui achète pour se délecter d’une histoire vraie.
La turpitude même reconnue est obligatoire sauf si on reste caché, immobile et sans envie.
Le déchaînement se justifie par une violence incontrôlée ?

C’est vrai  comme partout, il y a des escrocs. Mais quand ils sont reconnus comme tel, pas avant.
Que de banalités en écrivant cela ! Mais il faut peut-être réagir.
Tous les soirs, on nous explique comme cambrioler, comme « passer » la drogue, comment elle n’est pas aussi dramatique qu’on veut bien le dire. N’oublions pas l’appétit de toujours transgresser la vitesse, le stationnement. N’oublions pas  la jalousie de ceux qui réussissent et qui sont toujours suspects par essence.

Ne pouvons-nous pas un peu avoir envie de faire, de s’entourer des plus justes conseils de savoir où ils se trouvent.
Sinon, nous allons droit dans le mur de l’inaction, le contraire de ce qui a fait de notre pays le fer de lance de ceux qui se bougent.
Ne donnons plus crédit à cette rumeur, inscrit dans les gènes des mauvais, elle paralyse beaucoup.

Je sais, on a le droit de rêver.

samedi 5 janvier 2013

Pauvre Madame LIZON-CROZE !





C’est vrai, certaines personnes ne peuvent faire qu’une seule chose à la fois. Problème d’âge, d’imagination, de rapport à l’argent qui sait !
L’expérience de Madame Lizon Croze dans le domaine municipal a marqué l’histoire de notre ville !! Dans le domaine du verbe abondant, c’est son métier, elle excelle. On peut tout dire, jalouser, critiquer, construire des châteaux en Espagne … Mais avoir un projet, le batir  c'est-à-dire proposer une action  précise, financée, c'est plus difficile ! Même avec tous ses amis sont au pouvoir.
Le transport en commun pour être ramener chez soit voilà un bon sujet.
Par contre un bus qui ne s’arrête pas devant le cimetière de la pinauderie, devenu « De mon repos »(imposant aux personnes âgées de transporter à pied des vases de fleurs pour leurs défunts) ne  traumatise pas.
Tours Plus : PS, le conseil Général : PS, la Région : PS, l’Assemblee Nationale : PS, le Senat : PS, la présidence de la République : PS,….. avec tout cela incapable de faire quelque chose…désarmant !
Trop c’est trop !!!
Soyons justement plus intelligent à plusieurs et pas des revanchards issus de mai 1968 avec des préceptes dépassés, question de génération !
Dans tous les cas le Maire adjoint, incompétent, se réjouit des compliments pour son équipe pour embellir la ville. Oui, j’ai aussi le temps d’aller voir partout, en fonction de faire se peut, voir comment nos habitants sont heureux de vivre dans un quartier à embellir.
Au fait les trottoirs doivent être nettoyé par les propriétaires. Il n’y a pas d’exception !!!!!
 
Pauvre Madame LIZON-CROZE toujours en guerre, toujours triste avec les mains pleines…. pleines d’un pouvoir qu’elle refuse aussi… Que de tristesse !
Vraiment: Bonne année Madame.