dimanche 19 février 2012

NOS AMIS DU CANDIDAT SOCIALISTE ONT UNE MEMOIRE TRES COURTE

Assez de leçons sur les frais générés par les déplacements du Président en exercice candidat à sa propre succession ! Aucun texte n'existe ! Alors, ce soir où le Président élu par la majorité des français, est candidat après cette durée ridicule de d'exercice de son mandat (5 ans une absurdité),  devenons nous demander au Président de démissionner, de donner la Présidence de la France pour quelques jours au Président du Sénat ? Voilà un beau sujet de droit constitutionnel toujours discutable. On entend des cris, ceux qui se servent allègrement ailleurs !
Mais quand j'entends nos amis socialistes jouer les "vierges effarouchées" pour les gaspillages issus de cette période, pouvons-nous comparer cela avec les coûts d'hebergement et plus, de la maîtresse et de la fille d'un certain président logée, nourrie, blanchie avec maman aux frais de la République ....

Les leçons peut etre  mais pas par vous Mesdames et Messieurs du Parti socialiste !

18 FEVRIER 2012 150° ANNIVERSAIRE DE LA MORT DE PIERRE FIDELE BRETONNEAU SAINT-CYR-SUR-LOIRE



 MODESTE HOMMAGE 
Jean-Yves COUTEAU
Conseiller Général, 1° adjoint de Saint-Cyr-sur-Loire en charge de la culture et de la mémoire


Monsieur l’Académicien,

En ouvrant la porte de votre dernière demeure, nous n’allons pas troubler votre repos éternel.

Avec dignité,
Avec respect,
Avec admiration,
Votre souvenir va relire le testament que fut votre vie.

La porte est entre-ouverte.
Elle veut ainsi laisser passer la lumière dans cette chapelle celle de l’instinctif dans votre vie.
Nous serons de modestes apprentis,
Nous serons de modestes acteurs témoins,
Nous serons des admirateurs non débordés, parce que votre nom claque comme un drapeau, celui de la Touraine, de la science, de la médecine, de la botanique. La province n’est pas qu’un trou de villégiature. C’est encore aujourd’hui le cas.

En témoignage
de notre haute estime,
de notre reconnaissance pour les services que vous avez rendus à la médecine,
nous avons enjambé le passé pour célébrer votre vie 150 ans exactement après que votre dernier souffle qui a rejoint votre conviction ultime.

Tous les corps constitués d’un monde parait-il en progrès, est rassemblé dans la mémoire qui veut s’épeler pour vous reconnaitre :

-      Elus, cher collègue maire de Chenonceau nommé,
-   patron de la nouvelle Ecole de santé devenue Doyen de la faculté de médecine,
-      Président de l’université,
-      Directeur général de votre hôpital à son grand complet,
-      Responsable des médecins publics ou liberaux
population de st Cyr,
-      votre successeur dans ce château de Palluau,
population  de la vraie province de Touraine qui englobait le canton de Montrichard cher à mon cœur,

ils veulent faire miens les propos prononcés par un de vos condisciples, il y a 50 ans, aussi jour pour jour, le  Professeur Robert Debré,
« cet homme hors du commun eut une existence, un caractère, des idées qui donnent à sa personnalité un extraordinaire relief. Il a observé les hommes, la société, la Nature avec un regard pénétrant. »
C’était de vous dont déjà dans cette souvenance.

Dans cette crypte, la lumière se faufile dans les grilles venant de l’Ouest, pour donner à votre tombeau, la lecture possible de votre nom.
Vous n’avez jamais perdu votre temps, votre santé en parcourant nos campagnes de Touraine.
Exemple vous l’êtes, jamais épuisé, entrepreneur, viticulteur, horticulteur, apiculteur, acupuncteur, souffleur de verre, votre ami Béranger dira de vous « c’est un savant d’une modestie parfaite et d’un désintéressement peu commun dans la Capitale,  vous êtes un homme d’esprit et de bonté »
Trousseau votre autre grand ami moins vif que votre tempérament exigeant, vous mettra en garde contre vous-même.
Mais votre devise « entre le fait et l’opinion », nourrira un autre ami Alexis de Tocqueville dans notre bonne ville de St Cyr.
Plus d’un demi-siècle avant Pasteur, vos constats donneront la main en considérant que la mauvaise graine ne perd pas la propriété de germer.

Père de la médecine contemporaine, tout était possible pour mieux savoir. Les historiens travailleront.

Ce jour la République parce que l’hommage à votre œuvre est commémoration nationale,
Ce jour notre ville de st Cyr croise le drapeau français avec la porte à moitié ouverte de votre chapelle,
Ce jour notre université, sa faculté de médecine,
Ce jour notre Centre Hospitalier Régional et Universitaire de Tours, tous les médecins

Tous là, devant vous veulent vous honorer Pierre Fidèle Bretonneau par ces quelques fleurs qu’ils vont porter.

Votre exemple est un honneur.
Votre travail inlassable est une valeur.
Votre conception de la médecine comme celle de la botanique donne la marque du maître.

Salut à vous Monsieur l’Académicien, Docteur Pierre Fidèle Bretonneau.



dimanche 12 février 2012

CANDE, LE CHÂTEAU A L HISTOIRE MAUDITE











Doit-on gérer l'Histoire ? Doit-on omettre pour ne pas avoir à dénoncer l'horreur ? Bien sur la réponse est non. Mais l'Histoire est l'Histoire. Les guerres Napoléoniennes, les révolutions  funestes et tragiques doivent-elles oublier que pendant ces temps des artisans ne collaboraient pas, ils travaillaient la plupart du temps sans imaginer ce que l'Histoire affirmera. Dans tous les cas, la Touraine possède un château est de très beaux travaux pour faire de cette demeure le lieu d'un mariage, celui d'Edouard VIII et de Wallis Simson dont l'analyse mérite plus qu'une brochure.
Ce patrimoine nous appartient, alors montrons le, ne le confisquons pas mais expliquons sans concessions.

MENIE GREGOIRE A LA TÊTE D'UNE THÈSE DE L'UNIVERSITÉ FRANÇOIS RABELAIS



LES 100 000 LETTRES 
reçues par MÉNIE GRÉGOIRE pour son émission sur RTL, « Allo Ménie »,
objet d’une thèse, enfin ! 


J'ai rencontré Ménie Grégoire, il y a quelques années. J'avais été séduit comme beaucoup de Français par sa voix si radiophonique. Séduit oui, puis ensuite sa grande délicatesse et courtoisie issue de ces familles où l'éducation est une prime, un sucre d'orge dans la vie. Elle m'avait raconté tous ces periples. J'ai toujours été enthousiaste d'écouter les gens plus vieux que moi quand ils ont le mérite d'avoir réussi, ou voulu le faire quelque chose de leur vie. Je me réjouis que LOIC VAILLANT, Président de l’université François Rabelais ait accepté de signer comme CLAUDE GREFF, Secrétaire d’Etat à la  Famille, et MARISOL TOURAINE, Présidente du Conseil Général, une convention pour cofinancer une thèse d’étude du fond MÉNIE GRÉGOIRE qui avait été déposée aux Archives Départementales gérées à cette date par JEAN DELANEAU Président honoraire du Conseil Général.
Deux enseignants seront chargés de guider les recherche: ROGER FONTAINE et MARC DE FERRIÈRE LE VAYER.
J'avais promis à Ménie Gregoire de l'aider dans cette ambition qu'elle dit"dernière", je ne crois pas. Elle souhaite tenter au mieux de guider ce futur docteur dans ces travaux. Ménie Grégoire a participé à cette éclosion d'une société "d'en bas" que l'on écoutait jamais. Bravo à elle. Une mission accomplie.



Débat Présidentiel : on a perdu le Livre ?



Le savoir dans le sac à main : la tablette numérique !

En dehors du miracle numérique,  aucun salut dans les projets politiques qui commencent à se développer. Le miracle existe. En transportant une tablette, on transporte la bibliothèque du monde, l’encyclopédie moins lourde, la culture « au raz du neurone » !!!
Les réflexions présidentielles donnent à la culture, la situation d’une « excuse » qui se limite à l’affirmation de sa nécessité, de son développement.
Le livre, lui, connaît une absence insolente. La principale préoccupation, droite et gauche, est le soutien à l’audiovisuel, avec une notion de rentabilité sous-jacente plus ou moins forte.
Le livre ne rapporte plus de voix. La télé-réalité, l’info en continu, le vidéo-clip sont des axes majeurs du demain français ! Ringard par l’excès dans le propos oui nous le sommes peut être, mais le livre demeure une arme indispensable pour se construire. Pour lire, il faut savoir, pour écrire il faut savoir lire. Quelle responsabilité doivent assumer nos instituteurs devenus, de gentils agents du développement personnel de l’enfant sans le fatiguer, encore moins le noter, générant en lui ainsi des incertitudes, l’impossibilité de savoir ce qu’est : faire mieux…. Il est vrai ainsi que le travail d’enseignement s’éloigne de la pénibilité ! Nous sommes tous coupables d’avoir laissé se répandre ces fausses « bonnes idées ».
Le livre fut pourtant le vecteur de transmission de grandes options, des vrais débats. Écrire des arguments est plus contraignant que de les dire. On peut relire un écrit et s’apercevoir vite que la construction est hasardeuse. L’écrit est sans pitié.
Cependant, certains croient encore que l’image peut mentir à celui qui la regarde. Quelle erreur ! Elle fait appel à l’instinctif des individus qui sont durs dans leur jugement avec le mensonge de l’image fabriquée en comparaison avec  la page mal écrite.
Dans ce débat des présidentielles, la culture est devenue le synonyme de luxe superfétatoire, de dépenses somptuaires, d’inutilités incompatibles avec la rigueur nécessaire.
Les économies sont-elles à faire là ?
N’y a-t-il pas des hontes financières, d’inégalités cachées, des machines dispendieuses bien huilées qui bénéficient toujours aux mêmes ?
L’action culturelle dans sa définition ne doit pas elle aussi, laisser tomber le nombrilisme des frigides « bobos » de gauche et de droite. Les  « faiseurs » d’intelligence, les « définisseurs » du bien penser, de l’être qui doit absorber des préceptes inventés par « ces grands », autoproclamés chaque matin par le miracle répété de leur miroir !
On en connaît chez nous.
Il y a rupture dans notre pays entre les rassurés « de leur intelligence » et les angoissés du « ne pas savoir »,  « ne pas savoir dire » et donc  de se résigner en se contentant d’un médiocre institutionnalisé.
Le livre a cette vertu d’offrir la rassurance. Le soutenir est un investissement, autant que la presse, autant que l’audiovisuel. Il ne doit pas être l’oublié des politiciens de profession.
Oui, le livre peut être conservé, protégé, diffusé, mais encore faut-il qu’il existe. C’est la production littéraire qu’il faut prioriser. La diffusion n’est qu’un outil.
Le livre, la culture ont une place constitutionnelle. Ils ne sont ni à gauche, ni à droite. Ils sont le ciment, l’essence même de ce que nous sommes.
On peut avoir, un porte-monnaie bien plein, on peut voler, jamais dans le domaine culturel.
Mais, mais,  dans ce débat la réponse va être soit escamotée soit vite donnée : « à droite : la culture est de gauche, on ne peut rien faire ; à gauche : la droite n’aime que les châteaux, le bon doit être confidentiel et choquant pour exister !!! »
Avec toutes ces idées, la démocratie doit passer.
Est-elle éclairée ?
Je crains que l’électricité fasse défaut ! 
La France va devoir attendre ?

jeudi 9 février 2012

DIEU A RAPPELE UN DE SES GRANDS SERVITEURS







Le Père Jean-Paul Sazerat
ancien curé de Saint-Cyr-sur-Loire 
est décédé hier.




Il va manquer un sourire à notre commune, un sourire gêné, toujours empreint d'une immense discrétion. L'Abbé Sazerat faisait partie de ceux que l'on appelle "des saints hommes". Il avait la main tendue dans les yeux. 
Il avait la ferveur dans l'affirmation de son message et de sa volonté d'apporter soutien et réconfort. 
Il a accompagné dans le bonheur ou jusqu'à leur dernière demeure nombre d'anonymes ou de célèbres. 
Infatigable, homme d'une immense culture, passionné d'histoire, observateur astucieux, il portait en lui l'élégance et la distinction de ceux qui ne phrasent pas pour le plaisir de s'écouter mais parce qu'ils veulent faire adhérer, emporter par l'argument les esprits ouverts, simples et grands.
Il était l'inspiration caractérisée.
Merci à lui. Il a honoré notre commune et notre affection.
Que sa mémoire soit un exemple qui transcende le quotidien.