dimanche 8 juin 2014

PAS SIMPLE D'ËTRE JEUNE




Majeurs ou mineurs, ils sont la jeunesse au top des facultés intellectuelles et physiques. Mais n’oublions pas que l’égalité n’existe pas. Selon chaque catégorie sociale, la jeunesse est différente. Cette jeunesse est le maillon qui nous lie dans le temps, qui nous relie avec le passé et qui prépare l’avenir. L’âge de 30 ans  fait office de seuil de maturité

Il n'existe pas de définition officielle de l'âge de la jeunesse. La plupart des travaux considèrent comme "jeunes" les 15-24 ans : c'est la définition des Nations Unies, et aussi l'intervalle le plus utilisé par l'Insee. On emploie aussi l’expression de « jeunes adultes » qui désigne en général les plus de 18 ans qui vivent seuls. Cette catégorie est étendue, dans certaines études, à 29 ans.
D'une manière plus large, on considère dans certains cas l'ensemble des moins de 25 ans : les jeunes regroupent les enfants (approximativement les 0-11 ans), les adolescents (11-17 ans) et les jeunes adultes (18-24 ans).
Connaissons-nous la jeunesse ? Elle se cale derrière le rejet, l’imaginaire, le cocon recréé avec les amis. Est-elle si bien dans ses baskets sans lacets, ou dans ses tenues différentes  toujours dupliquées ?
Après la génération sacrifiée après la Première Guerre mondiale, la crise risque de créer une génération perdue. La crise latente de l’intégration dans le monde adulte s’orchestre autour de l’école et de l’emploi.
Alors doit-on couver les jeunes où les abandonner à leurs espoirs simples ?
La jeunesse est ouverte sur le monde grâce aux technologies dérivées d’internet, mieux formée et mieux éduquée qu’aucune génération avant elle, elle a de la difficulté à s’insérer dans un univers économique mouvant, instable, hostile.
Cela renvoie à un trait très fort de la culture adolescente actuelle : la valorisation d’être ensemble et du partage collectif des émotions. Il y a ici un paradoxe. On assiste à un repli identitaire de la jeunesse, avec une culture un peu à part du reste de la société et la volonté de rester entre pairs.
Sans le cadre d'une formation valorisante, notre jeunesse est malmenée et trop souvent sans espoir. Quand la société ne permet plus à sa jeunesse d’y occuper la place qui lui revient, cette société se trouve en danger, car sa construction et sa régénération ne sont plus assurées.

On peut difficilement imaginer que la redéfinition de la famille ne soit pas sans conséquence sur la jeunesse de demain. Les parents oublient bien vite, pour leur confort, l’enfant qui risque de devenir objet de partage. C’est mieux sûrement que la famille invivable. Cette famille est une somme d’individualités qui doivent savoir se conjuguer. La jeunesse aujourd’hui découvre le nouveau panorama conçu par et pour les plus vieux !
La dépendance financière et sociale des jeunes vis-à-vis des parents ou de la collectivité reste grande. Au lieu de valoriser et responsabiliser la jeunesse, cette dernière reste apparentée, dans l’imaginaire collectif, à une source d’insécurité, à la drogue et la marginalité. Et pourtant, elle créé, bouscule, entreprend, mais demeure soumise à la chance de pouvoir le faire et pas que de l’imaginer.
L’O.I.T (Organisation Internationale du Travail) dénonce la multiplication du nombre des travailleurs pauvres dans les pays en développement. Dans son étude, l'OIT stigmatise "l'infortune de la génération qui arrive sur le marché du travail en cette période de grande récession". Outre le chômage et la précarité, les jeunes peuvent aussi être contraints à accepter des rémunérations moins élevées.

Tout se conjugue pour compliquer le passage vers le monde à venir, pour le jeune, dans celui des adultes. Ils ne sont pas bien sûr eux aussi pour savoir où ils vont !

DU MÉTIER DE BOUTIQUIER !



Précipitations, drame de l’impôt, débauche de bavardages et tout pour arriver à un puzzle mal "boutiqué" !
On et bien dans le domaine du boutiquier : comment faire pour garder la majorité, pour cela tout est bon ! Après le découpage des cantons, remise en place de la clause générale de compétences, après la création des conseillers départementaux, on annonce que tout à changer en quelques mois ! Ce qui était bon à quelques semaines prés, ne l’est plus.2020 devient un rendez-vous funeste pour les départements à la gloire de régions nouvelles découpées d’abord et justifiées, on l’espère, ensuite.
Ce n’est plus de l’amateurisme, c’est du n’importe quoi !
Mais on sent bien la puissance médiatique soucieuse de se racheter, qui ergote en analyse. À force d’affirmer des mensonges avec force, on en fait des vérités. Mais où allons-nous ?
D’une bonne réforme, on saccage à coup de communication. On méprise les élus locaux même pas dignes d’une consultation. On parle d’un débat parlementaire. Les députés sont-ils au courant, auront-ils lu au moins le sujet. L’hémicycle deviendra un cirque. On parie ?
De Bygmalion à Cahuzac en passant par le Front National, le débat s’arrêtera là. Et le fond ?
Veut-on un fédéralisme régional ? Quel est le rôle de l’État ? Doit-on conserver autant de préfets, sous-préfets ? Que deviennent les inutiles syndicats multiples (77 en Indre-et-Loire) ? Les communautés de communes, ont-elles les moyens ou non (sauf à construire des bureaux multiples) ne doit-on pas imposer les transferts de fonctionnaires et pas la « surjuxtaposition » des personnels ? Pourquoi s’attaquer à ceux qui décident alors que ceux qui exécutent coûtent le plus cher ? La tarte à la crème de la mutualisation des exécutions  va-t-elle continuer  en permettant de donner à certains des compétences énormes, et en autorisant des adjoints multiples !
La région nouvelle va tout faire dont acte. Mais qu’elle est la justification, la cohérence de la nouvelle Centre-Limousin-Poitou-Charentes, sauf à offrir à Madame Royale un avenir éventuel ? 500  km de long !
Certains considèrent que cela va dans le bon sens ! oui en marche arrière.
Quand on sait combien il est difficile de désenclaver le monde rural par rapport à l’urbain sur le territoire départemental, on imagine le possible entre l’Eure-et-Loir et le Limousin !
Pourquoi tant de précipitions, on parle d’économies, lesquelles, une blague !
En grâce, trouvons le chemin d’une vraie décentralisation qui redéfinit l’impôt, basé sur des cohérences nationales et européennes, qui prévoit le soutien social et l’action en faveur des personnes âgées, qu’il faut arrêter de « parquer » en campagne alors qu’elles souhaitent vivre dans le mouvement. Voilà bien un sujet esquivé, pour savoir si les huîtres ou les Charentaises vont se conjuguer avec le grenier à blé de la France !

Il y a encore du travail sérieux à mener, mais dans la proximité et pas dans les ors de la République !