vendredi 17 août 2012

CONCERTATION-CONCERTATION, une bien jolie chanson !




Depuis les 100 jours de notre Président, tout est sujet de concertation. Notre pays devient le lieu de la « BlaBlamania » ! Discuter est la base de toutes actions. C’est vrai mais la juxtaposition de débats en tous sens permet l’inaction face à une situation qui empire. Les « coups de gueule » impressionnants la première fois, deviennent des effets de scène. Le temple du verbe vient. Pendant ce temps les problèmes s’accumulent. N’y a-t-il pas dans le principe démocratique, la délégation pour agir donnée  par une majorité. Délégation pour agir pas pour « causer » sur tous sujets. Pourrions-nous un peu retrouver le chemin de la décision. Une fois prise, il faut peut-être corriger le tir. Mais à force de ne pas décider, une médiocratie s’installe. L’accumulation de prise de position sans actions génère une France molle.
Mesdames et Messieurs élus, fruit de la démocratie, vous avez été élus, remplissez votre mandat. N’ayez pas peur d’agir. Faite le au moins. Nous jugerons alors sur « pièces ». Notre pays mérite.

mercredi 13 juin 2012

GAGNER SA VIE AVEC SA PLUME


Chanter, il en restera quelque chose. Les écrivains qui aujourd’hui veulent gagner leur vie en utilisant leur plume, ne sont pas nombreux. 60 000 livres publiés en France dont 35 000 nouveautés, il ne reste la place que pour le star-système. Pour gagner sa vie il faut 30 000 exemplaires vendus, pour beaucoup la moyenne est de 400..
Doit-on pour autant baisser les bras ? Je ne pense pas. Il faut justement renforcer la créativité mais surtout les moyens de diffusion de l’expression. Souvent l’écriture est pour l’auteur un moyen de se protéger de l’extérieur. On a besoin d’extravertis pour faire passer l’envie aux autres de partager l’émotion des lignes.
Les stars du livre sont des moteurs pour ceux qui ne le sont pas encore. Souvent dans le domaine de la culture, on fabrique des outils pour susciter la création mais jamais pour la diffuser ou la faire partager. Le problème est aussi là. Il ne s’agit pas d’offrir des moyens pour enregistrer une nouvelle chanson mais bien de permettre qu’elle soit entendue et diffusée. C’est la vraie question de l’édition.
Ne nous jetons pas non plus sur la facilité qu’offre des supports nouveaux comme le numérique qui mérite organisation mais bien de savoir comment le référencement existe, la place dans la librairie est possible. Ne rêvons pas sur des chiffres qui laissent perplexes comme les Mémoires de Tony Blair qui vient de toucher un à-valoir de 5,6 millions d’euros (reversés à une ONG), le dernier livre « Une vie » de Simone Veil avec 400 000 exemplaires vendus ou Jacques Chirac avec 250 000 pour « Mémoires ».
Alors comme l’écrit Jean d’Ormesson à l’attention des jeunes écrivains: « Je leur recommande de prendre un métier qui leur permette de vivre sans absorber leur énergie et leur esprit….J’ai commencé à être un écrivain du soir et du dimanche... »
Dans toute chose, c’est le travail qui compte et l’envie de gagner, le reste n’est qu’excuse…
facile à dire, certes !
JYC.

L'IMPERTURBABLE RÊVE


On a beaucoup parlé de « rêve » dans ces dernières semaines. On a utilisé ce mot comme défouloir des vérités communicantes, en utilisant cette notion avec approximation. Qui sait ! les propos tenus étaient peut-être pleins de ce fondement qui construit cet état second qui nous permet les plus grandes ou les plus petites destinées.
Chacun connaît, se souvient ou non d’un rêve. On le véhicule à souhait quand l’existence devient violence, tristesse, angoisse voire avenir incertain. Mise en relation avec l’impossible, le rêve est une source invariable et constante de l’imaginaire. Il est souvent la transpiration obligatoire de notre être le plus profond. Il rejoint l’inaccessible ou plafonne dans la prise des bonnes décisions, des solutions à des situations problématiques. Il constitue le théâtre intime où la comédie, la tragédie se transforme en vécu avec notre état d’être.
L’expérience du rêve est universelle, mais la signification ne peut être communiquée et traverser l’objectivité, sauf à s’autodétruire.
Il peut être source d’une création forte. Inspire-t’-il l’écrivain, le peintre, le sportif ? A t’il un impact sur le « à vivre » demain ? Constitue t'il le remède ou la source constante du rendez-vous que l’on refuse avec le pire ou le meilleur ?
Verlaine dans « Mon rêve familier » (Poèmes saturniens)
« Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime
Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même
Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend.

Car elle me comprend, et mon cœur, transparent
Pour elle seule, hélas ! cesse d'être un problème
Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême,
Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant.

Est-elle brune, blonde ou rousse ? je l'ignore.
Son nom? je me souviens qu'il est doux et sonore
Comme ceux des aimés que la Vie exila.

Son regard est pareil au regard des statues,
Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a
L'inflexion des voix chères qui se sont tues. »

Il faut laisser à chacun la part de rêve qui lui revient en ayant lu ce merveilleux poème.
Nombre sont les génies et les auteurs célèbres du passé, qui relatèrent dans leurs souvenirs ou leurs mémoires des exemples où des rêves ont apporté durant leur sommeil la solution d'un problème qui les tracassait. De grands artistes, d'éminents savants, des sportifs de haut niveau, ont ainsi apporté un témoignage précieux illustrant le rôle joué par les rêves dans le processus d'invention et de création.
« Le rêve est une manifestation psychique fugitive de l'inconscient survenant durant notre sommeil et dont nous gardons partiellement le souvenir au réveil. »(Pierre Genève: La Science des Rêves, Euredif 1972)
Souvenons-nous de ce fameux troisième rêve, fait le 10 novembre 1619 que raconta Descartes  (à la troisième personne) :
«Ce qu'il y a de singulier à remarquer, c'est que doutant si ce qu'il venait de voir était songe ou vision, non seulement il décida en dormant que c'était un songe, mais il en fit encore l'interprétation avant que le sommeil le quittât.»
De ce rêve résulta le fameux, "Je pense, donc je suis" qui aurait pu être avantageusement remplacé par "Je rêve donc je crée"."

Pour le psychanalyste, le rêve, qui échappe au contrôle du moi, fait communiquer inconscient et conscient. Ses contenus, malgré leur non-sens apparent, sont signifiants. Le rêve s'effectue pendant le sommeil paradoxal (tonus arrêté, activité neurologique intense). On se décharge de ses désirs coupables et irréalisables. Il y a un scénario figurant un drame, une action. Le rêveur croit à la réalité du rêve, et ne peut le soumettre à la critique. Le rêve échappe à la volonté et à la responsabilité du rêveur. Il s'y traduit l'excitation sensorielle et la préoccupation du rêveur. Les images sensorielles sont assez pauvres en couleur, en définition ou en précision. Ce qui donne l'impression de richesse est son vécu, fort en densité.
Le rêve a-t-il comme compagne l’insomnie ?
« L’insomnie creuse l’intelligence », écrivait Duras. Calvaire pour les uns, l’insomnie semble être, pour d’autres, une aire salutaire de liberté et de création (Gide, Kafka, Nerval, Prévert, Barbara, etc.). Les spécialistes du sommeil nient toutefois qu’il puisse exister des insomniaques heureux. « Chez les artistes, le désir de créer les propulse volontairement dans un état d’hyperexcitation qui les tient en éveil », explique Agnès Brion, psychiatre au Centre du sommeil à la Pitié-Salpêtrière. Mais la véritable insomnie, elle, fait toujours souffrir. Quant à l’équation « création = nuits sans sommeil », rappelons qu’Einstein dormait onze heures par nuit.

À côté du scientifique, l’auteur invente le personnage à mesure qu’il l’écrit, contrairement à l’acteur qui – sauf dans le cadre de l’improvisation – travaille sur un texte préexistant . Ce n’est pas à un, mais à plusieurs personnages qu’il est amené à s’identifier, certains pouvant avoir des points de vue diamétralement opposés. «  Je dirai que le degré de schizophrénie que cela lui impose est encore plus grand ». (François Berthelot)

Le rêve est plein de mystères. Il est séduisant, charismatique. Il est créatif. Je pense profondément qu’il est source de dépassement dans le bon comme dans le mauvais. Il donne la force ou l’anéantit. Il est un mot d’une puissance rare. Il possède en lui-même sa négation. Ami et ennemi, il fusionne les fondations de l’écrit. C’est un débat qui, je crois, ne connaîtra jamais de fin, sauf un jour où l’homme aura disparu de l’Ordre universel.

Jean-Yves Couteau

LA CRISE...ECONOMIE AUSSI D' IDEES !


LA CRISE …. ECONOMIE AUSSI D’IDÉES !
En dehors du miracle numérique, , aucun salut dans les projets politiques qui commencent à se développer. Miracle, parce qu’en transportant une tablette, on transporte la bibliothèque du monde, l’encyclopédie moins lourde, la culture « au raz du neurone » !!!
Les réflexions présidentielles donnent à la culture, la situation d’une  « excuse » qui se limite à l’affirmation de sa nécessité, de son développement.
Le livre, lui, connaît une absence insolente. La principale préoccupation, droite et gauche, est le soutien à l’audiovisuel, avec une notion de rentabilité sous-jacente un peu forte.
Le livre ne rapporte plus de voix. La télé-réalité, l’info en continu, le vidéo-clip sont des axes majeurs du demain français ! Ringard par l’excès du propos oui, mais le livre demeure une arme indispensable pour se construire. Pour lire, il faut savoir, pour écrire il faut savoir lire. Quelle responsabilité doivent assumer nos instituteurs devenus, de gentils agents du développement personnel de l’enfant sans le fatiguer, encore moins le noter, générant en lui ainsi des incertitudes, l’impossibilité de savoir ce qu’est : faire mieux…. Il est vrai ainsi que le travail d’enseignement s’éloigne de la pénibilité ! Nous sommes tous coupables d’avoir laissé se répandre ces fausses « bonnes idées ».
Le livre fut pourtant le vecteur de transmission de grandes options, des vrais débats. Écrire des arguments est plus contraignants que de les dire. On peut relire un écrit et s’apercevoir vite que la construction est hasardeuse. L’écrit est sans pitié. Cependant, certains croient encore que l’image peut mentir à celui qui la regarde. Quelle erreur ! Elle fait appel à l’instinctif des individus qui sont durs dans leur jugement avec le mensonge de l’image fabriquée en comparaison avec  la page mal écrite.
Dans ce débat des présidentielles, la culture est devenue le synonyme de luxe superfétatoire, de dépenses somptuaires, d’inutilités incompatibles avec la rigueur nécessaire.
Les économies sont-elles à faire là ?
N’y a-t-il pas des hontes financières, des inégalités cachées, des machines dispendieuses bien huilées qui bénéficient toujours aux mêmes ?
L’action culturelle dans sa définition ne doit pas elle aussi laisser tomber le nombrilisme des frigides « bobos » de gauche et de droite. Les  « faiseurs » d’intelligence, les « définisseurs » du bien penser, de l’être qui doit absorber des préceptes inventés par « ces grands », autoproclamés chaque matin par le miracle répété de leur miroir !
 On en connaît chez nous. Il y a rupture dans notre pays entre les rassurés « de leur intelligence » et les angoissés du « ne pas savoir »,  « ne pas savoir dire » et donc  se résigner en se contentant d’un médiocre institutionnalisé.
Le livre a cette vertu qu’il permet, parce que la relecture est possible, de mieux vivre. Le soutenir est une priorité, autant que la presse, autant que l’audiovisuel. Il ne doit pas être l’oublié des politiciens de profession.
Oui, le livre peut être conservé, protégé, diffusé, mais encore faut-il qu’il existe. C’est la production littéraire qu’il faut prioriser, la diffusion n’est qu’un outil.
Le livre, la culture ont une place constitutionnelle. Ils ne sont ni à gauche, ni à droite. Ils sont le ciment de l’essence même de ce que nous sommes. On peut avoir, un porte-monnaie bien plein, on peut voler, jamais dans le domaine culturel.
Mais, mais,  dans ce débat la réponse va être soit escamotée soit vite donnée : « à droite : la culture est de gauche, on ne peut rien faire ; à gauche : la droite n’aime que les châteaux, le vrai doit être confidentiel pour exister !!! »
Avec toutes ces idées, la démocratie doit passer. Est-elle éclairée ? Je crains que l’électricité fasse défaut !  La France va devoir attendre ?

LE LIVRE EST-IL RINGARD ?


On a vite tendance à transposer le débat de la modernité quand on imagine l’avenir du livre. Choisir entre la télévision et la lecture, se rassurer en revenant en arrière, pose en général le discours.

Le livre n’est qu’un contenant, de plus en plus bâclé, dans sa constitution même. L’impression est imprécise, certains papiers n’ont pas d’odeur et la couverture est semi-mat, uniforme.
Dans un livre, tout peut se dire mais pas dans n’importe quel réceptacle.
L’Editeur est une des composantes du couple. Reviendrons-nous sur cet essentiel binôme pour que l’encre devienne numérique ?
Il doit y avoir une place pour « l’amant », dans cette famille pourtant idéale !

L’outil « livre » est beau. L’histoire qu’il raconte, constitue la sensualité indispensable au souvenir.
Notre mémoire sera subjuguée si les sens sont en éveil, en parallèle du rêve, du transport voulu ou perçu par le lecteur.
Le relationnel va forger cette envie sans cesse à recommencer, avec chaque livre.
On peut s’interroger si la technologie, les matériaux généreront ce plaisir savant, dégusté après de longues années.
Demain sera-t-il propice au royaume du petit, de l’invisible soumission à l’impulsion électrique, face au passé conservé dans des lieux mythiques et demandant révérence.

Dans tous les cas, souhaitons que l’Art retienne cet objet fabuleux qu’est le livre déjà « ancienne formule ».
Ne condamnons pas cependant, soyons vigilants à d’autres sources d’imaginations.
Ne soyons pas coupables de ringardise!

Jean-Yves COUTEAU



lundi 16 avril 2012

CHOISIR

Ils sont peu nombreux les pays qui autorisent le choix libre et clair de ses élus. Les élections présidentielles dans notre pays demeurent un vrai moment fort. Mais quand on entend aujourd'hui les avis, les "micro-trottoirs", tout le monde dit cette campagne est insipide, sans vrais débats. Le problème, la sur information directive. depuis août dernier, on mélange dans les médias propagande complaisante et réalité. Bravo aux agences de communication qui ont inventé les primaires du PS. Chapeau, c'est du talent. Un coup de générosité par dessus, de dénonciation de toutes les pauvretés et tout est inventé pour un parti pris de fausses idées.
Alors, oui, choisir est devenu impossible pour le plus grand nombre, face à la réalité pernicieuse de l'image si rapide, du smart phone source culturelle, source de la vérité. Il ne reste plus que l'émotion pour expliquer, offrir des perspectives. Oui la France mérite de la compétence. Oui, notre pays doit défendre sa culture et mieux connaître celle des autres. Oui la France doit être moins injuste mais plus solide, moins vaseuse dans ses fondations.
Voila pourquoi, sans être un caporal, j'ai choisi mon candidat avec ses excès injustifiables mais ses qualités exercées. Un grand bonhomme, ce Sarkosy. Nous avons voté pour un Kennedy à la Française. Saurons nous ne pas nous tromper dans les idées et pas dans les hommes. Dans tous les cas, s'il perdait, nous pourrons saluer les acteurs en sandales tropeziennes, les analystes exaspérants du "ce qui me frappe"....

lundi 26 mars 2012

VIOLETTE GOUAZE, MERCI SI FORT

Oui, Violette Gouaze était une femme d'exception, une maman d'exception. Alors que j'étais à l'âge du CM2 avec Stéphane son dernier fils, nous étions de très grands amis, du genre de ceux dont le prénom transcende les années. Et puis un jour, quand on oublie l'âge, que dans la tête on a toujours le souvenir des moments de l'enfance, vient se jeter au visage, les jours, les heures, les trop tard pour ne pas avoir dit, avouer savoir dire merci. Merci d'avoir adopter le fils de son coiffeur, l'ami d'école de son dernier enfant. Au fil du temps, l'âge venu, chaque tenue du bureau d'élection était le moment d'échanger en tête en tête de se faire des promesses qu'on aurait aimées tenir. Et puis, et puis, l'urgent devient l'indispensable et aujourd'hui où je viens d'apprendre sa disparition, quelque soit le lieu où elle sera le mieux, je lui dis chapeau "Madame Gouazé". merci pour tout.
Vous avez aussi, à coté d'André, de Philippe, de Franck toujours tenu je crois une immense place. Vous avez beaucoup oeuvré dans la discrétion de vos convictions que je partage, pour les autres, à la Croix Rouge et ailleurs. Rien ne vous y obligeait. Vous aviez cependant envie de distribuer ce qui ne s'achète pas. Saint-Cyr-sur-Loire vous devra beaucoup. Que cette discrétion d'une immense et rassurante élégance soit un exemple. C'est celui que je veux rendre public.

jeudi 22 mars 2012

SOUVENIR SOUVENIR

Oui, ce logo existe toujours.
La Rose écrasée par le Poing du Communisme et de l'Internationnal qui sauve !!!! Combien de millions de morts d'ailleurs !
C'etait en 1981, le "rêve Jardiland".... la qualité appropriée!
Ils sont les mêmes avec du bleu partout.
Le drapeau tricolore a perdu la seule des couleurs que l'on retenait le rouge.
C'est  vrai que la verdure ne se conjugue pas avec la violence révolutionnaire.
Il faut supprimer le nucléaire en maintenant les emplois, il faut taxer les riches (certains peuvent l'être) même ceux qui créent des emplois, il faut developper la fonction publique territoriale, oui mais avec quels résultats, il faut, il faut y qu'a y'a qu'a.................
Facile l'approximation avec le suave mot de la solidarité.
Nos bons socialiste me font penser à ceux qui à la messe mettent des boutons de culotte à la quête ...
Mon Dieu ! ils ont même peur de leur logo !!!!
Où en est la volonté fédératrice, le rassemblement des français quand on oublie son drapeau.
Pas bien d'oublier ce que l'on est et que l'on peut aussi avoir de bonnes idées !

SOYONS HONNETES ! POUR CERTAINS DIFFICILES ?

J'avais de la considération pour Monsieur Delanoe Maire de Paris dans son ambition culturelle. Son analyse mérite écoute.
Ce jour, après l'horrible tuerie de Toulouse, de Montauban, ses propos sur Europe 1 sont inadmissibles.
Pour soutenir son candidat, il n'hésite pas à indiquer que depuis dix années la police, la sûreté nationale laisse faire parce qu'elle est sous l'autorité de M Sarkorsy.
 Je rêve ! Les bobos qui déversent un "miachi"de fausses solidarités, les bonnes âmes qui excusent d'abord les délinquants avant de plaindre les victimes, ne sont ils pas de "gauche", ne sont-ils pas les mieux pensants de la République !
Stop, assez.
Je ne suis pas réactionnaire mais je refuse d'imaginer que les parents d'un enfant assassiné sont moins à accompagner que l'assassin.
Je ne suis pas pour la peine de mort. Je suis par contre pour que les coupables paient réellement leurs dus à la vie, à la société toute entière. Ils ont besoin de soins surement mais remettons les choses en perspectives. Il en va aussi du coté du monde de la justice avocat ou juges qui ont cette delicieuse tendance à rejeter le pouvoir en place quand il deamnde l'exemplarité, mais qui recherche sa complaisance quand il s'agit de trouver le chemin rpomotionnel accéléré.
Le Président de la République élu au suffrage universel l'est dans la plénitude du mandat pour lequel il a été élu jusqu'au jour de sa fin. Pas facile l'exercice d'etra aussi candidat. Pas afcile non plus de vouloir avoir l'air d'être un homme d'Etat.

TASSE JE T AIME !

Avez-vous remarqué la frénésie du rapport glauque sur les heures de travail avec sa tasse de thé de café ou autre.
Il y a une intensité dans la démonstration  des mains unies sur la tasse pour faire croire que l'on veut se réchauffer dans un hémisphère qui ne connaît jamais des températures en dessous de zéro surtout en été !!!!
Il y a une contenance à trouver le la justification du fait que l'on ne travaille pas parce qu'on cherche le moyen de gagner sur le temps de travail l'ennui que l'on a dans la vie ! C'est triste. La faute bien sur au supérieur hiérarchique !
Je ne sais mais l'insupportable est à son comble quand le mégot s'ajoute au café .... pourquoi chercher tant d'excuses quand on doit assumer de vouloir souffler un peu. C'est plus honnête surtout avec soi même.

dimanche 19 février 2012

NOS AMIS DU CANDIDAT SOCIALISTE ONT UNE MEMOIRE TRES COURTE

Assez de leçons sur les frais générés par les déplacements du Président en exercice candidat à sa propre succession ! Aucun texte n'existe ! Alors, ce soir où le Président élu par la majorité des français, est candidat après cette durée ridicule de d'exercice de son mandat (5 ans une absurdité),  devenons nous demander au Président de démissionner, de donner la Présidence de la France pour quelques jours au Président du Sénat ? Voilà un beau sujet de droit constitutionnel toujours discutable. On entend des cris, ceux qui se servent allègrement ailleurs !
Mais quand j'entends nos amis socialistes jouer les "vierges effarouchées" pour les gaspillages issus de cette période, pouvons-nous comparer cela avec les coûts d'hebergement et plus, de la maîtresse et de la fille d'un certain président logée, nourrie, blanchie avec maman aux frais de la République ....

Les leçons peut etre  mais pas par vous Mesdames et Messieurs du Parti socialiste !

18 FEVRIER 2012 150° ANNIVERSAIRE DE LA MORT DE PIERRE FIDELE BRETONNEAU SAINT-CYR-SUR-LOIRE



 MODESTE HOMMAGE 
Jean-Yves COUTEAU
Conseiller Général, 1° adjoint de Saint-Cyr-sur-Loire en charge de la culture et de la mémoire


Monsieur l’Académicien,

En ouvrant la porte de votre dernière demeure, nous n’allons pas troubler votre repos éternel.

Avec dignité,
Avec respect,
Avec admiration,
Votre souvenir va relire le testament que fut votre vie.

La porte est entre-ouverte.
Elle veut ainsi laisser passer la lumière dans cette chapelle celle de l’instinctif dans votre vie.
Nous serons de modestes apprentis,
Nous serons de modestes acteurs témoins,
Nous serons des admirateurs non débordés, parce que votre nom claque comme un drapeau, celui de la Touraine, de la science, de la médecine, de la botanique. La province n’est pas qu’un trou de villégiature. C’est encore aujourd’hui le cas.

En témoignage
de notre haute estime,
de notre reconnaissance pour les services que vous avez rendus à la médecine,
nous avons enjambé le passé pour célébrer votre vie 150 ans exactement après que votre dernier souffle qui a rejoint votre conviction ultime.

Tous les corps constitués d’un monde parait-il en progrès, est rassemblé dans la mémoire qui veut s’épeler pour vous reconnaitre :

-      Elus, cher collègue maire de Chenonceau nommé,
-   patron de la nouvelle Ecole de santé devenue Doyen de la faculté de médecine,
-      Président de l’université,
-      Directeur général de votre hôpital à son grand complet,
-      Responsable des médecins publics ou liberaux
population de st Cyr,
-      votre successeur dans ce château de Palluau,
population  de la vraie province de Touraine qui englobait le canton de Montrichard cher à mon cœur,

ils veulent faire miens les propos prononcés par un de vos condisciples, il y a 50 ans, aussi jour pour jour, le  Professeur Robert Debré,
« cet homme hors du commun eut une existence, un caractère, des idées qui donnent à sa personnalité un extraordinaire relief. Il a observé les hommes, la société, la Nature avec un regard pénétrant. »
C’était de vous dont déjà dans cette souvenance.

Dans cette crypte, la lumière se faufile dans les grilles venant de l’Ouest, pour donner à votre tombeau, la lecture possible de votre nom.
Vous n’avez jamais perdu votre temps, votre santé en parcourant nos campagnes de Touraine.
Exemple vous l’êtes, jamais épuisé, entrepreneur, viticulteur, horticulteur, apiculteur, acupuncteur, souffleur de verre, votre ami Béranger dira de vous « c’est un savant d’une modestie parfaite et d’un désintéressement peu commun dans la Capitale,  vous êtes un homme d’esprit et de bonté »
Trousseau votre autre grand ami moins vif que votre tempérament exigeant, vous mettra en garde contre vous-même.
Mais votre devise « entre le fait et l’opinion », nourrira un autre ami Alexis de Tocqueville dans notre bonne ville de St Cyr.
Plus d’un demi-siècle avant Pasteur, vos constats donneront la main en considérant que la mauvaise graine ne perd pas la propriété de germer.

Père de la médecine contemporaine, tout était possible pour mieux savoir. Les historiens travailleront.

Ce jour la République parce que l’hommage à votre œuvre est commémoration nationale,
Ce jour notre ville de st Cyr croise le drapeau français avec la porte à moitié ouverte de votre chapelle,
Ce jour notre université, sa faculté de médecine,
Ce jour notre Centre Hospitalier Régional et Universitaire de Tours, tous les médecins

Tous là, devant vous veulent vous honorer Pierre Fidèle Bretonneau par ces quelques fleurs qu’ils vont porter.

Votre exemple est un honneur.
Votre travail inlassable est une valeur.
Votre conception de la médecine comme celle de la botanique donne la marque du maître.

Salut à vous Monsieur l’Académicien, Docteur Pierre Fidèle Bretonneau.



dimanche 12 février 2012

CANDE, LE CHÂTEAU A L HISTOIRE MAUDITE











Doit-on gérer l'Histoire ? Doit-on omettre pour ne pas avoir à dénoncer l'horreur ? Bien sur la réponse est non. Mais l'Histoire est l'Histoire. Les guerres Napoléoniennes, les révolutions  funestes et tragiques doivent-elles oublier que pendant ces temps des artisans ne collaboraient pas, ils travaillaient la plupart du temps sans imaginer ce que l'Histoire affirmera. Dans tous les cas, la Touraine possède un château est de très beaux travaux pour faire de cette demeure le lieu d'un mariage, celui d'Edouard VIII et de Wallis Simson dont l'analyse mérite plus qu'une brochure.
Ce patrimoine nous appartient, alors montrons le, ne le confisquons pas mais expliquons sans concessions.

MENIE GREGOIRE A LA TÊTE D'UNE THÈSE DE L'UNIVERSITÉ FRANÇOIS RABELAIS



LES 100 000 LETTRES 
reçues par MÉNIE GRÉGOIRE pour son émission sur RTL, « Allo Ménie »,
objet d’une thèse, enfin ! 


J'ai rencontré Ménie Grégoire, il y a quelques années. J'avais été séduit comme beaucoup de Français par sa voix si radiophonique. Séduit oui, puis ensuite sa grande délicatesse et courtoisie issue de ces familles où l'éducation est une prime, un sucre d'orge dans la vie. Elle m'avait raconté tous ces periples. J'ai toujours été enthousiaste d'écouter les gens plus vieux que moi quand ils ont le mérite d'avoir réussi, ou voulu le faire quelque chose de leur vie. Je me réjouis que LOIC VAILLANT, Président de l’université François Rabelais ait accepté de signer comme CLAUDE GREFF, Secrétaire d’Etat à la  Famille, et MARISOL TOURAINE, Présidente du Conseil Général, une convention pour cofinancer une thèse d’étude du fond MÉNIE GRÉGOIRE qui avait été déposée aux Archives Départementales gérées à cette date par JEAN DELANEAU Président honoraire du Conseil Général.
Deux enseignants seront chargés de guider les recherche: ROGER FONTAINE et MARC DE FERRIÈRE LE VAYER.
J'avais promis à Ménie Gregoire de l'aider dans cette ambition qu'elle dit"dernière", je ne crois pas. Elle souhaite tenter au mieux de guider ce futur docteur dans ces travaux. Ménie Grégoire a participé à cette éclosion d'une société "d'en bas" que l'on écoutait jamais. Bravo à elle. Une mission accomplie.



Débat Présidentiel : on a perdu le Livre ?



Le savoir dans le sac à main : la tablette numérique !

En dehors du miracle numérique,  aucun salut dans les projets politiques qui commencent à se développer. Le miracle existe. En transportant une tablette, on transporte la bibliothèque du monde, l’encyclopédie moins lourde, la culture « au raz du neurone » !!!
Les réflexions présidentielles donnent à la culture, la situation d’une « excuse » qui se limite à l’affirmation de sa nécessité, de son développement.
Le livre, lui, connaît une absence insolente. La principale préoccupation, droite et gauche, est le soutien à l’audiovisuel, avec une notion de rentabilité sous-jacente plus ou moins forte.
Le livre ne rapporte plus de voix. La télé-réalité, l’info en continu, le vidéo-clip sont des axes majeurs du demain français ! Ringard par l’excès dans le propos oui nous le sommes peut être, mais le livre demeure une arme indispensable pour se construire. Pour lire, il faut savoir, pour écrire il faut savoir lire. Quelle responsabilité doivent assumer nos instituteurs devenus, de gentils agents du développement personnel de l’enfant sans le fatiguer, encore moins le noter, générant en lui ainsi des incertitudes, l’impossibilité de savoir ce qu’est : faire mieux…. Il est vrai ainsi que le travail d’enseignement s’éloigne de la pénibilité ! Nous sommes tous coupables d’avoir laissé se répandre ces fausses « bonnes idées ».
Le livre fut pourtant le vecteur de transmission de grandes options, des vrais débats. Écrire des arguments est plus contraignant que de les dire. On peut relire un écrit et s’apercevoir vite que la construction est hasardeuse. L’écrit est sans pitié.
Cependant, certains croient encore que l’image peut mentir à celui qui la regarde. Quelle erreur ! Elle fait appel à l’instinctif des individus qui sont durs dans leur jugement avec le mensonge de l’image fabriquée en comparaison avec  la page mal écrite.
Dans ce débat des présidentielles, la culture est devenue le synonyme de luxe superfétatoire, de dépenses somptuaires, d’inutilités incompatibles avec la rigueur nécessaire.
Les économies sont-elles à faire là ?
N’y a-t-il pas des hontes financières, d’inégalités cachées, des machines dispendieuses bien huilées qui bénéficient toujours aux mêmes ?
L’action culturelle dans sa définition ne doit pas elle aussi, laisser tomber le nombrilisme des frigides « bobos » de gauche et de droite. Les  « faiseurs » d’intelligence, les « définisseurs » du bien penser, de l’être qui doit absorber des préceptes inventés par « ces grands », autoproclamés chaque matin par le miracle répété de leur miroir !
On en connaît chez nous.
Il y a rupture dans notre pays entre les rassurés « de leur intelligence » et les angoissés du « ne pas savoir »,  « ne pas savoir dire » et donc  de se résigner en se contentant d’un médiocre institutionnalisé.
Le livre a cette vertu d’offrir la rassurance. Le soutenir est un investissement, autant que la presse, autant que l’audiovisuel. Il ne doit pas être l’oublié des politiciens de profession.
Oui, le livre peut être conservé, protégé, diffusé, mais encore faut-il qu’il existe. C’est la production littéraire qu’il faut prioriser. La diffusion n’est qu’un outil.
Le livre, la culture ont une place constitutionnelle. Ils ne sont ni à gauche, ni à droite. Ils sont le ciment, l’essence même de ce que nous sommes.
On peut avoir, un porte-monnaie bien plein, on peut voler, jamais dans le domaine culturel.
Mais, mais,  dans ce débat la réponse va être soit escamotée soit vite donnée : « à droite : la culture est de gauche, on ne peut rien faire ; à gauche : la droite n’aime que les châteaux, le bon doit être confidentiel et choquant pour exister !!! »
Avec toutes ces idées, la démocratie doit passer.
Est-elle éclairée ?
Je crains que l’électricité fasse défaut ! 
La France va devoir attendre ?

jeudi 9 février 2012

DIEU A RAPPELE UN DE SES GRANDS SERVITEURS







Le Père Jean-Paul Sazerat
ancien curé de Saint-Cyr-sur-Loire 
est décédé hier.




Il va manquer un sourire à notre commune, un sourire gêné, toujours empreint d'une immense discrétion. L'Abbé Sazerat faisait partie de ceux que l'on appelle "des saints hommes". Il avait la main tendue dans les yeux. 
Il avait la ferveur dans l'affirmation de son message et de sa volonté d'apporter soutien et réconfort. 
Il a accompagné dans le bonheur ou jusqu'à leur dernière demeure nombre d'anonymes ou de célèbres. 
Infatigable, homme d'une immense culture, passionné d'histoire, observateur astucieux, il portait en lui l'élégance et la distinction de ceux qui ne phrasent pas pour le plaisir de s'écouter mais parce qu'ils veulent faire adhérer, emporter par l'argument les esprits ouverts, simples et grands.
Il était l'inspiration caractérisée.
Merci à lui. Il a honoré notre commune et notre affection.
Que sa mémoire soit un exemple qui transcende le quotidien.