lundi 27 juin 2011

UNIVERSITE MERCI QUI ?

Dans le brouhaha assourdissant des messages inaudibles des candidats aux présidentielles qui n'en sont pas, qui n'en sont plus, qui font semblant de jouer à la marelle dans les arrières cours de la Républqiue, un pourtant mérite attention: la répartition du grand emprunt après la nouvelle loi sur les universités. il est temps de dire les choses et de ne pas se cacher derrière le petit doigt du simplement "on y est arrivé".
Arriver à récupérer, sur des projets, les crédits issus de la politique de Sarko du grand emprunt pour espérer avoir à long terme les fondations de résultats économiques prometteurs, non immédiatement consommables en matière de communication. Malgré les gesticulations locales, il faut saluer la stratégie initiée par Loic Vaillant, Président de l'Université François Rabelais, pour savoir faire modifier, avec quelques amis de tous bords politiques, l'image de notre université de Tours, qui est malheureusement peu connue au plan national en encore plus au plan européen. Il a fallu pour récupérer quelques subsides minimum, déclencher en peu de temps des assauts de persuasion pour permettre la bonne décision.
Il n'y avait que quelques instants pour le faire.
Il n'y avait pas cinquante personnes susceptibles d'être réunies pour agir....
Il fallait motiver,expliquer, dépasser le manque cruel de communication de notre université de Tours.
Il est vrai qu'elle devrait regarder vers l'extérieur et ne pas s'autocongratuler en permanence pour se rassurer.
D'autres ont compris, même les voisins amis ou faux amis, qu'il fallait investir d'abord pour gagner ensuite, et pas l'inverse.
Il faut savoir se faire connaître pour se positionner auprès des décideurs, peu enclin à spontanément venir vers ce service public indispensable qu'est l'université.
On lui doit la recherche fondamentale mais aussi appliquée.
Les Écoles de Commerce qui sont luxueuses en apparence, le sont aussi en coûts. Elles sont toujours montrer comme des exemples simples de bonne adéquation entre les besoins et les formations. Assument-elles cette tache de recherche indispensable pour asseoir la qualité des enseignements prodigués? Autre sujet.
Il y a encore beaucoup de travail passionnant à mener pour devenir "leader".
On ne peut se permettre d'imaginer que les efforts viennent d'ailleurs !

Pour l'heure, chapeau bas !
En un mot, il fallait y aller pour récupérer quelques dossiers qui, jamais ne l'auraient été, si,on avait transformé les mots en maux......
Sachons dire merci à ceux qui le meritent.

ALORS ON ATTEND !

Voilà trois mois que la nouvelle majorité socialiste issue de l'ancienne majorité socialiste mais pas avec les mêmes, est en place et on attend. C'est vrai que le département a vécu dans les promesses depuis l'avènement de cet équipage à plusieurs gouvernails, depuis plus de quatre ans.
A l'échelle du temps, rien de grave; à l'échelle du quotidien, on se moque un peu du monde.
Notre argent, si soigneusement récupéré pour des projets vaporeux qui n'ont tenu que l'espace d'une bouffée de cigare, à quoi sert-il ? Quand allons nous mettre une peu de professionalisme dans cette indécision érigée " en guide du socialisme".
Un problème, mon dieu ! ? on se réunit, on réunit, on visite, on écrit, on réfère, on appelle, on brocarde, on se rereunit, on se repositionne, on rereflechit, on touche aux dogmes existentiels du "socialisme-évangelique". En fonction de chacun des "Saints" que l'on révère on s'interroge, la main avec une cigarette allumée, l'air pensif, des lunettes d'écailles sur le bout du nez, la chevelure longue en bataille, cherchant du regard un lointain incertain (evidement on est devant un mur !) agressée par le vent qui vient contredire l'ébauche d'une solution impossible face à un problème:
il ne fait pas beau quand il pleut !
Le socialisme génère l'indécision parce qu'il refuse le chef d'équipe. Il y a cette naïveté juvénile des cours de collège. On rêve de l'élection par les autres pour ne pas choisir soit même. Lâche mais râleur, ne serait pas juste pour tous.
Bougez-vous, bougez-vous pour nous.