samedi 6 avril 2013

SOUPCONS + MISE EN CAUSE CATÉGORIELLE = DÉMORALISATION GENERALE

Après avoir dénoncé les coupables, ceux qui travaillent et qui veulent gagner mieux (défiscalisation des heures supplémentaires...) voilà l'heure des soupçons généralisés.
Il est vrai que nous allons bien vite en besogne dans la disqualification avec un  ministre qui semble avoir combattu la fraude pour mieux l'utiliser, des services qui m’informent même plus le chef de l'Etat, élu en toute démocratie, où va t'on dans le ridicule ?
On y va ! Comment comprendre toute cette communication de spectacle qui n'honore pas les professionnels au pouvoir dans les cabinets ministériels  C'est vrai qu'il devient difficile de communiquer, c'est-à-dire d'informer, dans une pagaille grandissante. Chacun en remet un peu tous les jours. Les extrêmes vont réussir à faire tourner une mayonnaise difficile à constituer.
Dans un premier temps on avait tiré, pour des raisons issues de vieilles lunes des années soixante huit, sur ceux qui font tourner l'économie. Il est vrai  dans une période de difficulté que chacun doit contribuer, pour un temps, à l'effort. Là encore les gesticulations d'un jour étaient contredites par celles du lendemain.On s'est jetté dans des réformes société pour des minorités à reconnaître mais ni à victimiser ni à statufier !
Ensuite on c'est dit: "Tirons sur la corde du c'est pas moi c'était les autres avant". Bien vite, personne n'y croit. Dans un fameux discours, celui du Bourget, on ne décollait pas des poncifs faussement républicains éculés par la 3° et la 4° république, en voulant créer une 6°!
Le compte n'y est pas.
Résultat on a démoralisé, victimisé, voulu faire plaisir aux amis et ils ne sont même plus satisfaits.
Dés élus de la démocratie, sont des voyous oui mais pas plus qu'ailleurs. C'est vrai que l'accumulation devenue ingérable des erreurs, les bonnes idées ont fondues par leur taille et par leurs auteurs. 
L'opposition n'a plus qu'à attendre la prochaine décision. 
On lui reproche des idées absentes. Il est vrai que dans un tel climat que dire pour être crédible. Rien. L'addition aboutit à zéro.
Il va falloir se bouger pour remonter la pente et surtout ne pas, d'un revers de vielles manches, balayer la démocratie, le débat d'idées. Je rêve encore !

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