mardi 28 avril 2009

LA SCIENCE DE L'INERTIE

Nous avons réussi depuis prés de 20 ans, à l’heure où l’on célèbre Mai 68 comme le 1789 vécu, à supprimer le goût de la persévérance, de l’imagination et du travail.

Être conscient de l’importance et du luxe qu’est devenu l’emploi n’est pas une résignation face à un système mais la suite logique des évolutions.
D’un coté, les structures économiques internationales se fondent et génèrent de plus en vite des crises et de l’autre la logique d’un travail est devenue sujette à caution puisque tout est du et rien n’est à imaginer pour faire avancer celui qui vous paie.
Combien cela est vrai dans les technostructures savamment inventées. La sur-hiérarchisation autorise le coté lymphatique de chacun.
On se traîne dans son travail comme dans sa vie.
La nécessité de trouver des filtres avant la mise en place des décisions trouve sa raison d’être dans l’opacité de l’expertise. Bien souvent on va chercher ailleurs ce que l’on peut trouver dans son organisation.
Certes l’externalisation demeure rentable parce qu’elle est la preuve de l’asphyxie dans laquelle se baigne nos administrations.
A force, on étouffe sous le poids de la distance entre ceux qui veulent encore imaginer et la réalisation.
Pour se rassurer on invente la réunion. Concertation, diffusion de l’information, association aux mécaniques de décisions deviennent les mots clés d’une soupe, où même les participants de ces « grands messes » se noient eux-mêmes.

Nous devrions tenter de repenser l’administration dans tous ses sens…...arrêter de saturer en personnel certaine, puisque que personne ne donne le chemin, l’idée. L’initiative n’a plus cour, la révérence devient la compétence !
Savoir dire « je ne sais pas » n’est pas une erreur mais justement la preuve d’un talent. « Je ne sais pas », en être lucide donne les clefs pour aller soi même tenter de pallier à cette insuffisance.
Une logique applicable aux élus en premier, mais aussi à beaucoup qui agissent sans le doute.

1 commentaire:

  1. A QD UN NOUVEL EDITO ?
    ETES VOUS EN VACANCES CHER CONSEILLER ?

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