vendredi 15 février 2013

LA VIE PUBLIQUE DEVIENT CHASSE-GARDEE DE LA RUMEUR


 
Chaque jour s’amalgame des accusations diverses et multiples sur la vie de ceux qui font, pour la gloire, le sport, le plus grand nombre ou plus que l’immobilité.

Tout est objet de jugement immédiat sans appel. La rumeur devient vérité. La justice se trouve face à son souci de mieux se faire connaître et les amalgames multiples. La présomption d’innocence, premier droit de l’homme, devient un paillasson pour faire du chiffre.
Tout le monde est complice. Celui qui défend et veut sa gloire, celui qui écrit si vite que personne ne peut répondre, celui qui achète pour se délecter d’une histoire vraie.
La turpitude même reconnue est obligatoire sauf si on reste caché, immobile et sans envie.
Le déchaînement se justifie par une violence incontrôlée ?

C’est vrai  comme partout, il y a des escrocs. Mais quand ils sont reconnus comme tel, pas avant.
Que de banalités en écrivant cela ! Mais il faut peut-être réagir.
Tous les soirs, on nous explique comme cambrioler, comme « passer » la drogue, comment elle n’est pas aussi dramatique qu’on veut bien le dire. N’oublions pas l’appétit de toujours transgresser la vitesse, le stationnement. N’oublions pas  la jalousie de ceux qui réussissent et qui sont toujours suspects par essence.

Ne pouvons-nous pas un peu avoir envie de faire, de s’entourer des plus justes conseils de savoir où ils se trouvent.
Sinon, nous allons droit dans le mur de l’inaction, le contraire de ce qui a fait de notre pays le fer de lance de ceux qui se bougent.
Ne donnons plus crédit à cette rumeur, inscrit dans les gènes des mauvais, elle paralyse beaucoup.

Je sais, on a le droit de rêver.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire